Une odyssée baroque. Les du Quesnoy et la sculpture à Bruxelles au XVIIe siècle

Par : Géraldine Patigny
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  • Nombre de pages485
  • PrésentationBroché
  • FormatBeau Livre
  • Poids2.21 kg
  • Dimensions22,0 cm × 29,5 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-930054-45-2
  • EAN9782930054452
  • Date de parution01/01/2024
  • CollectionScientia Artis
  • ÉditeurIRPA
  • ContributeurCamille De Clercq
  • ContributeurJudy De Roy
  • ContributeurLaurent Fontaine
  • PréfacierFrits Scholten

Résumé

La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-BrUxelles, 1650), arrive à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils François (Bruxelles, 1547-Livourne, 1649) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seuls la vie et l'oeuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient fait l'objet d'études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 avait entrainé dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son oeuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cet ouvrage étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements qui accompagnent cette recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siecle, que sur l'existence d'une transmission intergénérationnelle au sein de l'atelier. L'analyse des sculptures du catalogue rend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l'histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l'originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d'une part, par l'importante contribution de François du Quesnoy et, d'autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l'unique fondateur de l'art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes. Scientia Artis est une collection éditée par l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA, Bruxelles). Les ouvrages de cette série - monographies, catalogues d'exposition ou actes de colloque - rendent compte des résultats des recherches menées par l'IRPA ou des manifestations scientifiques qu'il (co)organise. Cet institut scientifique fédéral actif depuis 1448 étudie, sauvegarde et valorise le patrimoine artistique belge.
La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-BrUxelles, 1650), arrive à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils François (Bruxelles, 1547-Livourne, 1649) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seuls la vie et l'oeuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient fait l'objet d'études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 avait entrainé dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son oeuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cet ouvrage étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements qui accompagnent cette recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siecle, que sur l'existence d'une transmission intergénérationnelle au sein de l'atelier. L'analyse des sculptures du catalogue rend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l'histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l'originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d'une part, par l'importante contribution de François du Quesnoy et, d'autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l'unique fondateur de l'art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes. Scientia Artis est une collection éditée par l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA, Bruxelles). Les ouvrages de cette série - monographies, catalogues d'exposition ou actes de colloque - rendent compte des résultats des recherches menées par l'IRPA ou des manifestations scientifiques qu'il (co)organise. Cet institut scientifique fédéral actif depuis 1448 étudie, sauvegarde et valorise le patrimoine artistique belge.