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- Nombre de pages196
- PrésentationBroché
- FormatAlbum
- Poids0.596 kg
- Dimensions17,5 cm × 24,6 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-916207-65-0
- EAN9782916207650
- Date de parution17/02/2012
- ÉditeurCa et Là
- TraducteurFanny Soubiran
Résumé
Une métamorphose iranienne. Le cauchemar de Mana Negestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d'un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri, et les Azéris, peuple d'origine turque du nord de l'Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d'entre eux, le dessin de Mana est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute.
Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, Une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, Une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Une métamorphose iranienne. Le cauchemar de Mana Negestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d'un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri, et les Azéris, peuple d'origine turque du nord de l'Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d'entre eux, le dessin de Mana est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute.
Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, Une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, Une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
2 Coups de cœur
de nos libraires
Josacyne— Furet du Nord Lille
4/5
“ Un classique ! ”
Mana Neyestani né à Téhéran en 1973. Dessinateur de presse, il sera catalogué dessinateur politique par le régime conservateur. Contraint de faire des illustrations pour enfants, l’une de ses images, pourtant sans arrière pensée, va déclencher les foudres de la communauté azéris. Les manifestations s’enchainent, la répression du gouvernement est violente et Neyestani est emprisonné. Fuir son pays est sa seule solution.
C’est ce parcours que l’auteur partage dans ce livre à la fois magnifique et bouleversant.
Mana Neyestani né à Téhéran en 1973. Dessinateur de presse, il sera catalogué dessinateur politique par le régime conservateur. Contraint de faire des illustrations pour enfants, l’une de ses images, pourtant sans arrière pensée, va déclencher les foudres de la communauté azéris. Les manifestations s’enchainent, la répression du gouvernement est violente et Neyestani est emprisonné. Fuir son pays est sa seule solution.
C’est ce parcours que l’auteur partage dans ce livre à la fois magnifique et bouleversant.
5/5
“ De l'absurdité de la censure ”
Un seul dessin, un cafard inséré dans un Bd hebdomadaire, aura valu à Mana Neyestani plus de cinq ans de poursuites, de haine, d'emprisonnement et de fuites. Réinterprété et déformé par les tensions ethniques, ce dessin met le feu aux poudres entre la minorité azeri et les autorités iranienne. A mesure que les manifestations prennent de l'ampleur, l'auteur est emprisonné, interrogé, et mis à l'écart. La censure à son degré le plus absurde.
Avec un graphisme particulièrement approprié, Mana Neyestani retrace ce destin qui fut le sien, dans toutes ses absurdités, ses horreurs et la propension du combat entre les tensions ethniques et les autorités à envenimer n'importe quelle escarmouche.
Un témoignage saisissant, révoltant, un autre point de vue sur l'Iran et son régime punitif,. Mais surtout, l'histoire d'une mésentente aux proportions démesurées, aberrantes, capables de ravager tout honnête homme. En somme, l'absurdité des dictatures, lorsqu'un pays condamne ses hommes, étudiants, notables, dessinateurs, pour leurs pensées.
Un seul dessin, un cafard inséré dans un Bd hebdomadaire, aura valu à Mana Neyestani plus de cinq ans de poursuites, de haine, d'emprisonnement et de fuites. Réinterprété et déformé par les tensions ethniques, ce dessin met le feu aux poudres entre la minorité azeri et les autorités iranienne. A mesure que les manifestations prennent de l'ampleur, l'auteur est emprisonné, interrogé, et mis à l'écart. La censure à son degré le plus absurde.
Avec un graphisme particulièrement approprié, Mana Neyestani retrace ce destin qui fut le sien, dans toutes ses absurdités, ses horreurs et la propension du combat entre les tensions ethniques et les autorités à envenimer n'importe quelle escarmouche.
Un témoignage saisissant, révoltant, un autre point de vue sur l'Iran et son régime punitif,. Mais surtout, l'histoire d'une mésentente aux proportions démesurées, aberrantes, capables de ravager tout honnête homme. En somme, l'absurdité des dictatures, lorsqu'un pays condamne ses hommes, étudiants, notables, dessinateurs, pour leurs pensées.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
3/5
3/5
“ la bande dessinée iranienne ”
Après Marjane Satrapi je découvre avec joie un nouvel auteur de bande dessinée iranien.
Son dessin est plus sombre, proche d'un Robert Crumb.
Mana Neyestani a débuté sa carrière avec des dessins de presse. Mais un simple cafard lui a valu de sombres histoires avec le régime totalitaire.
C'est cette histoire qu'il nous livre dans cette bande dessinée, de la détention à Téhéran à la fuite à Dubaï attendant des jours et des jours un passeport.
C'est intense et effrayant!
Après Marjane Satrapi je découvre avec joie un nouvel auteur de bande dessinée iranien.
Son dessin est plus sombre, proche d'un Robert Crumb.
Mana Neyestani a débuté sa carrière avec des dessins de presse. Mais un simple cafard lui a valu de sombres histoires avec le régime totalitaire.
C'est cette histoire qu'il nous livre dans cette bande dessinée, de la détention à Téhéran à la fuite à Dubaï attendant des jours et des jours un passeport.
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A propos de Mana Neyestani
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