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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-290-22029-0
  • EAN9782290220290
  • Date de parution19/08/2020
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

"Raconter Vivian Maier, c'est raconter la vie d'une invisible, d'une effacée. Une photographe de génie qui n'a pas vu la plupart de ses propres photos. " Disparue dans la solitude et l'anonymat, Vivian Maier, Américaine d'origine française, a arpenté inlassablement les rues de New York et de Chicago pour photographier, avec une profonde sensibilité, les plus démunis, les marginaux, ceux qui, comme elle, ont été oubliés par le rêve américain.
Dix ans après sa mort, Gaëlle Josse nous livre le roman d'une vie, un portrait d'une rare empathie, d'une rare acuité sur ce destin troublant, hors norme, dont la gloire est désormais aussi éclatante que sa vie fut obscure.
"Raconter Vivian Maier, c'est raconter la vie d'une invisible, d'une effacée. Une photographe de génie qui n'a pas vu la plupart de ses propres photos. " Disparue dans la solitude et l'anonymat, Vivian Maier, Américaine d'origine française, a arpenté inlassablement les rues de New York et de Chicago pour photographier, avec une profonde sensibilité, les plus démunis, les marginaux, ceux qui, comme elle, ont été oubliés par le rêve américain.
Dix ans après sa mort, Gaëlle Josse nous livre le roman d'une vie, un portrait d'une rare empathie, d'une rare acuité sur ce destin troublant, hors norme, dont la gloire est désormais aussi éclatante que sa vie fut obscure.

Avis libraires
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2 Coups de cœur
de nos libraires
Carine G. - 1Decitre Annemasse
5/5
Reconnaissance posthume
Artiste unique,Vivian Maier prend vie et âme sous la plume sensible de Gaëlle Josse.Issue d'une famille aux relations complexes,élevée entre les Etats-Unis et la France,cette nurse ne quittait jamais son appareil photo,immortalisant des scènes d'après-guerre,des ouvriers,des miséreux.Des clichés pris sur le vif,plein de vie,d'humanité mais aussi mélancoliques. Décédée à Chicago en 2009 dans l'anonymat le plus total,celle qui n'a jamais tiré profit de son talent bénéficie de nombreuses expositions à travers le monde et d'un documentaire initié par celui qui l'a découverte.Bel hommage délicat et mérité!
Artiste unique,Vivian Maier prend vie et âme sous la plume sensible de Gaëlle Josse.Issue d'une famille aux relations complexes,élevée entre les Etats-Unis et la France,cette nurse ne quittait jamais son appareil photo,immortalisant des scènes d'après-guerre,des ouvriers,des miséreux.Des clichés pris sur le vif,plein de vie,d'humanité mais aussi mélancoliques. Décédée à Chicago en 2009 dans l'anonymat le plus total,celle qui n'a jamais tiré profit de son talent bénéficie de nombreuses expositions à travers le monde et d'un documentaire initié par celui qui l'a découverte.Bel hommage délicat et mérité!
Thomas C.Decitre Ecully
5/5
Magnifique !
Vivian Maier est une femme extraordinaire qu’on ignore, qui, elle même, s’ignorait. Nurse dans la vie de tous les jours, et photographe dans ses à-côtés : son œuvre, elle l’a consacré aux démunis, aux grands perdants du rêve américain, dont elle pensait certainement faire partie. Préférant la capture de l’instant, elle n’aura jamais vu la plupart de ses photos, se contentant d’emmagasiner les négatifs dans des cartons. Vivant simple, et cachant tout. Gaëlle Josse, de sa plume sobre mais solaire, livre un bel hommage à cette femme, cette héroïne qui n’aura, hélas, rien connu de sa gloire posthume L’auteur, à sa manière, répare ici l’injustice d’un don gâché, passé.
Vivian Maier est une femme extraordinaire qu’on ignore, qui, elle même, s’ignorait. Nurse dans la vie de tous les jours, et photographe dans ses à-côtés : son œuvre, elle l’a consacré aux démunis, aux grands perdants du rêve américain, dont elle pensait certainement faire partie. Préférant la capture de l’instant, elle n’aura jamais vu la plupart de ses photos, se contentant d’emmagasiner les négatifs dans des cartons. Vivant simple, et cachant tout. Gaëlle Josse, de sa plume sobre mais solaire, livre un bel hommage à cette femme, cette héroïne qui n’aura, hélas, rien connu de sa gloire posthume L’auteur, à sa manière, répare ici l’injustice d’un don gâché, passé.

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4/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Hommage à Vivian Maier
J'ai découvert Vivian Maier à la sortie d'un film documentaire sur sa vie. Quel incroyable destin que celui de Vivian Maier. Nous la connaissons suite à un heureux hasard, l'achat de milliers de pellicules photos par un jeune américain, qui va ainsi mettre au jour le travail de toute une vie, celle de Vivian, une femme inconnue jusqu'ici mais passionnée de photographie C'est son parcours que nous raconte ici Gaëlle Josse dans ce roman biographique. Vivian Maier a vécu une enfance difficile, avec un lourd contexte familial. Elle devient par la suite nounou pour enfant afin de gagner sa vie pour exercer sa passion, la photo. Vivian photographie les gens, ces hommes et ces femmes qu'elle croise dans les rues de New-York et d'ailleurs lors de ses nombreux voyages. Elle ne parle pourtant jamais de son travail, ne le montre à personne et ne développe pas toutes ses pellicules...la photographie est pour elle un besoin vital. Elle laisse derrière elle des portraits saisissants, la trace de toute une époque, un œil incroyable et une incroyable sensibilité se dégage de ses photos. J'ai trouvé ce livre d'une grande justesse, plein d'émotions. L'autrice tente de mieux comprendre la personnalité trouble de Vivian Maier, ses côtés les plus sombres comme en témoignent certaines personnes l'ayant connu. Un très bel hommage que je vous conseille vivement de lire pour ensuite découvrir le travail photographique de Vivian Maier.
J'ai découvert Vivian Maier à la sortie d'un film documentaire sur sa vie. Quel incroyable destin que celui de Vivian Maier. Nous la connaissons suite à un heureux hasard, l'achat de milliers de pellicules photos par un jeune américain, qui va ainsi mettre au jour le travail de toute une vie, celle de Vivian, une femme inconnue jusqu'ici mais passionnée de photographie C'est son parcours que nous raconte ici Gaëlle Josse dans ce roman biographique. Vivian Maier a vécu une enfance difficile, avec un lourd contexte familial. Elle devient par la suite nounou pour enfant afin de gagner sa vie pour exercer sa passion, la photo. Vivian photographie les gens, ces hommes et ces femmes qu'elle croise dans les rues de New-York et d'ailleurs lors de ses nombreux voyages. Elle ne parle pourtant jamais de son travail, ne le montre à personne et ne développe pas toutes ses pellicules...la photographie est pour elle un besoin vital. Elle laisse derrière elle des portraits saisissants, la trace de toute une époque, un œil incroyable et une incroyable sensibilité se dégage de ses photos. J'ai trouvé ce livre d'une grande justesse, plein d'émotions. L'autrice tente de mieux comprendre la personnalité trouble de Vivian Maier, ses côtés les plus sombres comme en témoignent certaines personnes l'ayant connu. Un très bel hommage que je vous conseille vivement de lire pour ensuite découvrir le travail photographique de Vivian Maier.
Un roman biographique hypnotisant
Les photographies réalisées sa vie durant par Vivian Maier, Américaine d’origine française et autrichienne née en 1926, n’ont été découvertes qu’après sa mort, tout à fait par hasard. Désormais au panthéon des plus grands photographes de son siècle, cette gouvernante d’enfants issue d’un milieu modeste, voire misérable, grandie sans amour auprès d’une mère dysfonctionnelle, mena une existence solitaire et étrangement libre pour l’époque, centrée sur l’obsession de sa collection d’images qu’elle n’a jamais cherché à faire connaître, qu’elle n’a parfois même jamais vues elle-même, faute de moyens suffisants pour développer ses plaques et pellicules. Elle a laissé la trace de son regard sur le monde et sur elle-même, au travers de scènes de rues croquées sur le vif où elle s’intéresse aux failles de ses sujets, souvent marginaux et laissés-pour-compte, et d’auto-portraits sans coquetterie où elle ne se profile que sous la forme d’ombres ou de reflets. Son personnage reste un mystère, que Gaëlle Josse tente d’approcher au travers de son histoire, étonnante à plus d’un titre, et qu’elle nous restitue fidèlement, avec sensibilité et élégance. Ce qui frappe chez Vivian Maier est sa volonté de ne pas exister et de s’effacer, qui la fait se transformer en témoin quasi invisible, en regard qui traverse le monde sans se donner le droit d’y laisser sa marque ni d’y devenir quelqu’un : dans ses images d’êtres souvent misérables et marqués par la vie, ces invisibles anonymes qui la fascinent, on est tenté de voir une projection d’elle-même, elle qui assiste au naufrage de ses proches dans le dénuement, la violence, les addictions et la folie, et qui, privée d’amour dans une famille où chaque naissance engendre honte et rejet, ne se reconnaît aucune valeur et préfère se faire discrète pour moins souffrir. Au fur et à mesure que l’on devine les failles de la personnalité de Vivian, que certains témoignages viennent même teinter d’une suspicion de pathologie quasi psychiatrique, l’on perçoit aussi l’importance vitale qu’a pu revêtir pour elle la prise quotidienne d’images. Loin d’un hobby, la photographie est chez elle un acte salvateur, un moyen qui lui permet sans doute, inconsciemment, d’exprimer et de mettre à distance sa souffrance, de vivre sous la protection de reflets qui la dévoilent et la masquent en même temps. L’appareil-photo de Vivian devient une sorte d’instrument de camouflage, qui en la transformant en miroir réfléchissant, lui permet d’exister au travers de ses sujets, sécurisée par son invisibilité. L’on ne peut désormais plus que s’émouvoir de la trace fantomatique laissée par cette artiste, et frémir à l’idée que son œuvre aurait bien pu disparaître corps et bien avec elle. Gaëlle Josse a donné à son récit un équilibre parfait : sans ajouter aux prédispositions romanesques de cette biographie, avec fidélité, sobriété et discrétion, elle réussit à faire revivre cette femme et son histoire de façon crédible et vivante, dans un style élégant, sensible et soigné qui hypnotise de la première à la dernière ligne. Il ne reste plus ensuite qu’à courir découvrir les clichés de Vivian Maier, et à éternellement s’interroger sur la manière dont elle aurait considéré sa notoriété posthume. Coup de coeur.
Les photographies réalisées sa vie durant par Vivian Maier, Américaine d’origine française et autrichienne née en 1926, n’ont été découvertes qu’après sa mort, tout à fait par hasard. Désormais au panthéon des plus grands photographes de son siècle, cette gouvernante d’enfants issue d’un milieu modeste, voire misérable, grandie sans amour auprès d’une mère dysfonctionnelle, mena une existence solitaire et étrangement libre pour l’époque, centrée sur l’obsession de sa collection d’images qu’elle n’a jamais cherché à faire connaître, qu’elle n’a parfois même jamais vues elle-même, faute de moyens suffisants pour développer ses plaques et pellicules. Elle a laissé la trace de son regard sur le monde et sur elle-même, au travers de scènes de rues croquées sur le vif où elle s’intéresse aux failles de ses sujets, souvent marginaux et laissés-pour-compte, et d’auto-portraits sans coquetterie où elle ne se profile que sous la forme d’ombres ou de reflets. Son personnage reste un mystère, que Gaëlle Josse tente d’approcher au travers de son histoire, étonnante à plus d’un titre, et qu’elle nous restitue fidèlement, avec sensibilité et élégance. Ce qui frappe chez Vivian Maier est sa volonté de ne pas exister et de s’effacer, qui la fait se transformer en témoin quasi invisible, en regard qui traverse le monde sans se donner le droit d’y laisser sa marque ni d’y devenir quelqu’un : dans ses images d’êtres souvent misérables et marqués par la vie, ces invisibles anonymes qui la fascinent, on est tenté de voir une projection d’elle-même, elle qui assiste au naufrage de ses proches dans le dénuement, la violence, les addictions et la folie, et qui, privée d’amour dans une famille où chaque naissance engendre honte et rejet, ne se reconnaît aucune valeur et préfère se faire discrète pour moins souffrir. Au fur et à mesure que l’on devine les failles de la personnalité de Vivian, que certains témoignages viennent même teinter d’une suspicion de pathologie quasi psychiatrique, l’on perçoit aussi l’importance vitale qu’a pu revêtir pour elle la prise quotidienne d’images. Loin d’un hobby, la photographie est chez elle un acte salvateur, un moyen qui lui permet sans doute, inconsciemment, d’exprimer et de mettre à distance sa souffrance, de vivre sous la protection de reflets qui la dévoilent et la masquent en même temps. L’appareil-photo de Vivian devient une sorte d’instrument de camouflage, qui en la transformant en miroir réfléchissant, lui permet d’exister au travers de ses sujets, sécurisée par son invisibilité. L’on ne peut désormais plus que s’émouvoir de la trace fantomatique laissée par cette artiste, et frémir à l’idée que son œuvre aurait bien pu disparaître corps et bien avec elle. Gaëlle Josse a donné à son récit un équilibre parfait : sans ajouter aux prédispositions romanesques de cette biographie, avec fidélité, sobriété et discrétion, elle réussit à faire revivre cette femme et son histoire de façon crédible et vivante, dans un style élégant, sensible et soigné qui hypnotise de la première à la dernière ligne. Il ne reste plus ensuite qu’à courir découvrir les clichés de Vivian Maier, et à éternellement s’interroger sur la manière dont elle aurait considéré sa notoriété posthume. Coup de coeur.
Une femme en contre jour
L'écriture est agréable, fluide mais le portrait qui est retracé, celui de la photographe Vivian Maier, et de sa famille, manque d'authenticité, d'empathie, et d'émotion.
L'écriture est agréable, fluide mais le portrait qui est retracé, celui de la photographe Vivian Maier, et de sa famille, manque d'authenticité, d'empathie, et d'émotion.
  • photgraphie
Ce matin-là
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