Traditions orales et mémoires sociales des révoltes en Europe. XVe-XIXe siècle

Par : Eva Guillorel, David Hopkin
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  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.69 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7535-7982-8
  • EAN9782753579828
  • Date de parution24/09/2020
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Les révoltes populaires de l'époque moderne sont difficiles à documenter car la culture des insurgés est principalement orale et laisse peu de traces écrites. Mais la mémoire de tels événements a parfois été conservée sous forme de traditions orales (chansons, récits, légendes, prophéties...) qui, au cours de leur transmission dans le temps, ont pu influencer des sensibilités et des comportements.
Ces productions culturelles sont connues lorsqu'elle ont été consignées par écrit au cours de la période moderne ou, plus souvent, recueillies lors d'enquêtes ethnographiques à partir du XIXe siècle. Depuis les révoltes urbaines des Pays-Bas au XVe siècle jusqu'aux soulèvements révolutionnaires des années 1790, en passant par la guerre des Paysans de 1525 ou les soulèvements cosaques dans la Russie des XVIIe et XVIIIe siècles, la prise en compte des traditions orales permet une lecture renouvelée des révoltes européennes de l'époque moderne et des mécanismes de constitution des mémoires sociales qui les accompagnent.
Les révoltes populaires de l'époque moderne sont difficiles à documenter car la culture des insurgés est principalement orale et laisse peu de traces écrites. Mais la mémoire de tels événements a parfois été conservée sous forme de traditions orales (chansons, récits, légendes, prophéties...) qui, au cours de leur transmission dans le temps, ont pu influencer des sensibilités et des comportements.
Ces productions culturelles sont connues lorsqu'elle ont été consignées par écrit au cours de la période moderne ou, plus souvent, recueillies lors d'enquêtes ethnographiques à partir du XIXe siècle. Depuis les révoltes urbaines des Pays-Bas au XVe siècle jusqu'aux soulèvements révolutionnaires des années 1790, en passant par la guerre des Paysans de 1525 ou les soulèvements cosaques dans la Russie des XVIIe et XVIIIe siècles, la prise en compte des traditions orales permet une lecture renouvelée des révoltes européennes de l'époque moderne et des mécanismes de constitution des mémoires sociales qui les accompagnent.