Théorie traditionnelle et théorie critique
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- Nombre de pages324
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.325 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-07-074588-0
- EAN9782070745883
- Date de parution01/01/1996
- CollectionTel
- ÉditeurGallimard
Résumé
Les quatre essais réunis dans ce volume exposent les orientations essentielles de l'Ecole de Francfort, dont Max Horkheimer fut, avec Theodor W. Adorno, le fondateur. L'axe principal en est l'idée d'une " théorie critique " de la connaissance qui n'apparaît plus comme une activité autonome, politiquement neutre et soustraite à l'histoire, mais comme une partie intégrante de cette dernière sans pour autant n'en être que le simple " reflet ". Max Horkheimer tente de réahabiliter une thèse marxienne en la débarrassant de sa simplification idéologique, et veut maintenir la critique à l'œuvre quelles que soient les formes de l'oppression subie. La critique est à ses yeux l'essence même de la raison, laquelle n'est pas seulement faculté de contemplation, d'analyse et d'innovation, mais aussi raison morale et politique : la critique repose donc sur un rapport entre le savoir et la liberté qui doit sans cesse être repensé en fonction du développement de l'histoire et des structures sociales.
Les quatre essais réunis dans ce volume exposent les orientations essentielles de l'Ecole de Francfort, dont Max Horkheimer fut, avec Theodor W. Adorno, le fondateur. L'axe principal en est l'idée d'une " théorie critique " de la connaissance qui n'apparaît plus comme une activité autonome, politiquement neutre et soustraite à l'histoire, mais comme une partie intégrante de cette dernière sans pour autant n'en être que le simple " reflet ". Max Horkheimer tente de réahabiliter une thèse marxienne en la débarrassant de sa simplification idéologique, et veut maintenir la critique à l'œuvre quelles que soient les formes de l'oppression subie. La critique est à ses yeux l'essence même de la raison, laquelle n'est pas seulement faculté de contemplation, d'analyse et d'innovation, mais aussi raison morale et politique : la critique repose donc sur un rapport entre le savoir et la liberté qui doit sans cesse être repensé en fonction du développement de l'histoire et des structures sociales.