Théâtre et pathétique au XVIIIe siècle : pour une esthétique de l'effet dramatique

Par : Sophie Marchand
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  • Nombre de pages841
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.215 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 4,5 cm
  • ISBN978-2-7453-1785-8
  • EAN9782745317858
  • Date de parution01/10/2009
  • CollectionLes dix-huitièmes siècles
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Pour Chamfort, "une pièce de théâtre est une expérience sur le coeur humain" : cette formule traduit le passage d'une poétique aux références aristotéliciennes à une théorie empirique et sensualiste du théâtre. Envisagé du point de vue de son effet, et non pas de ses qualités poétiques, le théâtre doit émouvoir, et ce aussi bien pour les théoriciens que pour le public. Loin d'être un simple miroir des mutations idéologiques, la scène se charge de les incarner et modèle sur elles une nouvelle conception de l'art dramatique.
Entre dramaturgie et histoire des idées, se fait jour un modèle esthétique original, où le développement d'un imaginaire et les innovations poétiques ou scéniques entrent en résonance avec les préoccupations idéologiques et les enjeux civiques assignés à la pratique théâtrale par les Philosophes. Le pathétique, dans cette perspective, ne saurait se réduire à une topique, pas plus qu'à un arsenal de figures rhétoriques : il détermine une relation esthétique, dont cet ouvrage cherche à mettre en lumière les principales caractéristiques, en confrontant les propositions théoriques du XVIIIe siècle, qui consomment leur rupture avec celles du siècle précédent, avec les oeuvres dramatiques, tragédies, drames, comédies et parodies, et avec la pensée qui leur est contemporaine.
En même temps qu'il décrit la richesse d'un modèle dramatique souvent méconnu et décrié, ce travail analyse le processus par lequel une époque revendique sa singularité esthétique et s'inscrit dans l'histoire. Son propos, pour autant, n'est pas strictement historique : étudier le pathétique, c'est aussi soulever le problème de notre rapport à la fiction et à la représentation, dans ce qu'il a de plus vivant, de plus concret et de plus actuel.
Pour Chamfort, "une pièce de théâtre est une expérience sur le coeur humain" : cette formule traduit le passage d'une poétique aux références aristotéliciennes à une théorie empirique et sensualiste du théâtre. Envisagé du point de vue de son effet, et non pas de ses qualités poétiques, le théâtre doit émouvoir, et ce aussi bien pour les théoriciens que pour le public. Loin d'être un simple miroir des mutations idéologiques, la scène se charge de les incarner et modèle sur elles une nouvelle conception de l'art dramatique.
Entre dramaturgie et histoire des idées, se fait jour un modèle esthétique original, où le développement d'un imaginaire et les innovations poétiques ou scéniques entrent en résonance avec les préoccupations idéologiques et les enjeux civiques assignés à la pratique théâtrale par les Philosophes. Le pathétique, dans cette perspective, ne saurait se réduire à une topique, pas plus qu'à un arsenal de figures rhétoriques : il détermine une relation esthétique, dont cet ouvrage cherche à mettre en lumière les principales caractéristiques, en confrontant les propositions théoriques du XVIIIe siècle, qui consomment leur rupture avec celles du siècle précédent, avec les oeuvres dramatiques, tragédies, drames, comédies et parodies, et avec la pensée qui leur est contemporaine.
En même temps qu'il décrit la richesse d'un modèle dramatique souvent méconnu et décrié, ce travail analyse le processus par lequel une époque revendique sa singularité esthétique et s'inscrit dans l'histoire. Son propos, pour autant, n'est pas strictement historique : étudier le pathétique, c'est aussi soulever le problème de notre rapport à la fiction et à la représentation, dans ce qu'il a de plus vivant, de plus concret et de plus actuel.