Sur les chemins de France. Sentiers d'histoire et de légende

Par : Bruno Colliot, Bernard Rio
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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • FormatBeau Livre
  • Poids1.305 kg
  • Dimensions22,2 cm × 29,3 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7373-7613-9
  • EAN9782737376139
  • Date de parution27/10/2017
  • ÉditeurOuest-France

Résumé

Le chemin de terre est en France la relique d'un paysage maillé de haies et d'une civilisation paysanne qui privilégiait la courbe à la ligne droite. Ces chemins d'un autre âge mériteraient d'être inscrits à l'inventaire des monuments historiques tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires, de fontaines et de lavoirs, de fours et de moulins. Le chemin s'est enfoncé dans la terre au fil des siècles.
Il s'est étayé de murets, de talus et de haies infranchissables, s'est coiffé de houx, chênes et châtaigniers. Ce chemin séculaire tomberait en déshérence s'il n'était plus arpenté. Tout chemin tombe dans l'oubli s'il cesse d'être parcouru. Au mieux les ronces barrent le passage tandis que les fougères, les ajoncs ou les saules le colonisent. Au pire, la pelleteuse l'arase pour élargir un champ ou une route.
Jadis la fermeture d'un chemin précédait la mort du village auquel il menait. Aujourd'hui son ouverture voire sa réouverture aux marcheurs annonce un regain. Le chemin lie et relie les hommes qui marchent. Il peut être de labeur, de pèlerinage, de noces, de contrebande ou d'insurrection... Il s'inscrit dans le paysage et la mémoire. Le suivre revient à faire l'école buissonnière, à apprendre l'histoire et la géographie du pays où il sinue.
Un vieux chemin n'est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions.
Le chemin de terre est en France la relique d'un paysage maillé de haies et d'une civilisation paysanne qui privilégiait la courbe à la ligne droite. Ces chemins d'un autre âge mériteraient d'être inscrits à l'inventaire des monuments historiques tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires, de fontaines et de lavoirs, de fours et de moulins. Le chemin s'est enfoncé dans la terre au fil des siècles.
Il s'est étayé de murets, de talus et de haies infranchissables, s'est coiffé de houx, chênes et châtaigniers. Ce chemin séculaire tomberait en déshérence s'il n'était plus arpenté. Tout chemin tombe dans l'oubli s'il cesse d'être parcouru. Au mieux les ronces barrent le passage tandis que les fougères, les ajoncs ou les saules le colonisent. Au pire, la pelleteuse l'arase pour élargir un champ ou une route.
Jadis la fermeture d'un chemin précédait la mort du village auquel il menait. Aujourd'hui son ouverture voire sa réouverture aux marcheurs annonce un regain. Le chemin lie et relie les hommes qui marchent. Il peut être de labeur, de pèlerinage, de noces, de contrebande ou d'insurrection... Il s'inscrit dans le paysage et la mémoire. Le suivre revient à faire l'école buissonnière, à apprendre l'histoire et la géographie du pays où il sinue.
Un vieux chemin n'est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions.
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