Sur la rive du Gange. Domra

Par : Josef Winkler
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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-86432-424-5
  • EAN9782864324249
  • Date de parution07/10/2004
  • CollectionDer Doppelgänger
  • ÉditeurVerdier éditions
  • TraducteurEric Dortu

Résumé

Sur la rive du Gange, depuis des temps immémoriaux, se déroule chaque jour le rituel immuable de l'incinération des morts, ou celui, réservé aux êtres purs - enfants et saints - de l'immersion dans le fleuve. De ces cérémonies, les domras sont les officiants : leur caste veille sur le feu sacré qui sert à allumer tous les bûchers. Sur les Ghâts où ont lieu les crémations, il est interdit de Filmer, de photographier et même de dessiner, quoique les animaux y circulent librement et que les cendres des morts, une fois les bûchers éteints, ne fassent l'objet d'aucun soin particulier. Il n'est pas interdit de prendre des notes ; pourtant, en décrivant minutieusement les spectacles terribles et grandioses qui s'offrent à lui, mêlés aux réalités les plus triviales de la vie quotidienne, le narrateur fasciné sait qu'il ruse avec l'interdit. Comme à Naples et à Rome dans Cimetière des oranges amères et Natura morta, ses précédents livres, Josef Winkler emporte en Inde le memento mori qui traverse toute son œuvre. Écrit à la lueur des bûchers funèbres, Sur la rive du Gange est un grand livre sur l'Inde, baigné de joie tragique, où le romancier relève le défi qu'il s'est lancé depuis qu'il écrit : celui de ne jamais fermer les yeux face aux réalités les plus terribles de la vie.
Sur la rive du Gange, depuis des temps immémoriaux, se déroule chaque jour le rituel immuable de l'incinération des morts, ou celui, réservé aux êtres purs - enfants et saints - de l'immersion dans le fleuve. De ces cérémonies, les domras sont les officiants : leur caste veille sur le feu sacré qui sert à allumer tous les bûchers. Sur les Ghâts où ont lieu les crémations, il est interdit de Filmer, de photographier et même de dessiner, quoique les animaux y circulent librement et que les cendres des morts, une fois les bûchers éteints, ne fassent l'objet d'aucun soin particulier. Il n'est pas interdit de prendre des notes ; pourtant, en décrivant minutieusement les spectacles terribles et grandioses qui s'offrent à lui, mêlés aux réalités les plus triviales de la vie quotidienne, le narrateur fasciné sait qu'il ruse avec l'interdit. Comme à Naples et à Rome dans Cimetière des oranges amères et Natura morta, ses précédents livres, Josef Winkler emporte en Inde le memento mori qui traverse toute son œuvre. Écrit à la lueur des bûchers funèbres, Sur la rive du Gange est un grand livre sur l'Inde, baigné de joie tragique, où le romancier relève le défi qu'il s'est lancé depuis qu'il écrit : celui de ne jamais fermer les yeux face aux réalités les plus terribles de la vie.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Le Cycle de la mort
Il est interdit de photographier, de filmer ou de peindre les crémations qui se tiennent au bord du Gange, mais pas de les décrire. Josef Winkler a passé des mois à observer et décrire la vie des bords du fleuve, et notamment le rituel millénaire des funérailles hindoues. Les familles qui pleurent sur les corps mais considèrent les carcasses brûlées comme des détritus ; les jeunes gens qui jouent et se lavent dans le fleuve, sans se soucier de ce qu’il y flotte ; les enfants qui fouillent les cendres à la recherche de bijoux et récoltent les bouses des vaches pour les faire sécher ; les chèvres qui grignotent les linceuls colorés ; les chiens efflanqués qui rongent les os humains… La prose de Winkler est répétitive, lancinante, à l’image des gestes mille fois répétés des domras. Envoutant… inoubliable !
Il est interdit de photographier, de filmer ou de peindre les crémations qui se tiennent au bord du Gange, mais pas de les décrire. Josef Winkler a passé des mois à observer et décrire la vie des bords du fleuve, et notamment le rituel millénaire des funérailles hindoues. Les familles qui pleurent sur les corps mais considèrent les carcasses brûlées comme des détritus ; les jeunes gens qui jouent et se lavent dans le fleuve, sans se soucier de ce qu’il y flotte ; les enfants qui fouillent les cendres à la recherche de bijoux et récoltent les bouses des vaches pour les faire sécher ; les chèvres qui grignotent les linceuls colorés ; les chiens efflanqués qui rongent les os humains… La prose de Winkler est répétitive, lancinante, à l’image des gestes mille fois répétés des domras. Envoutant… inoubliable !
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  • XXe siècle
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