Souvenirs

Par : Alexis de Tocqueville

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  • Nombre de pages512
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-07-040572-9
  • EAN9782070405725
  • Date de parution01/03/2000
  • CollectionFolio. Histoire
  • ÉditeurGallimard
  • PréfacierClaude Lefort
  • AnnotateurJean-Paul Mayer
  • AnnotateurB-M Wicks-Boisson

Résumé

Le pays était alors divisé en deux parts ou plutôt en deux zones inégales : dans celle d'en haut, qui seule devait contenir toute la vie politique de la nation, il ne régnait que langueur, impuissance, immobilité, ennui; dans celle d'en bas, la vie politique, au contraire, commençait à se manifester par des symptômes fébriles et irréguliers que l'observateur attentif pouvait aisément saisir. J'étais un de ces observateurs et, bien que je fusse loin d'imaginer que la catastrophe fût si proche et dût être si terrible, je sentais l'inquiétude naître et grandir insensiblement dans mon esprit et s'y enraciner de plus en plus l'idée que nous marchions vers une révolution nouvelle.
Cela marquait un grand changement dans ma pensée, car l'apaisement et l'aplatissement universel, qui avaient suivi la révolution de juillet, m'avaient fait croire, pendant longtemps, que j'étais destiné à passer ma vie dans une société énervée et tranquille. [ .... ] Je voyais clairement apparaître plusieurs des signes qui annoncent d'ordinaire l'approche des révolutions et je commençais à croire que, en 1830, j'avais pris la fin d'un acte pour la fin de la pièce.
A. de T.
Le pays était alors divisé en deux parts ou plutôt en deux zones inégales : dans celle d'en haut, qui seule devait contenir toute la vie politique de la nation, il ne régnait que langueur, impuissance, immobilité, ennui; dans celle d'en bas, la vie politique, au contraire, commençait à se manifester par des symptômes fébriles et irréguliers que l'observateur attentif pouvait aisément saisir. J'étais un de ces observateurs et, bien que je fusse loin d'imaginer que la catastrophe fût si proche et dût être si terrible, je sentais l'inquiétude naître et grandir insensiblement dans mon esprit et s'y enraciner de plus en plus l'idée que nous marchions vers une révolution nouvelle.
Cela marquait un grand changement dans ma pensée, car l'apaisement et l'aplatissement universel, qui avaient suivi la révolution de juillet, m'avaient fait croire, pendant longtemps, que j'étais destiné à passer ma vie dans une société énervée et tranquille. [ .... ] Je voyais clairement apparaître plusieurs des signes qui annoncent d'ordinaire l'approche des révolutions et je commençais à croire que, en 1830, j'avais pris la fin d'un acte pour la fin de la pièce.
A. de T.
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