Simenon et la justice. Bibliothèque Simenon, volume 2

Par : Alexandra Fabbri, Christian Guéry

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions16,7 cm × 23,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-251-44645-5
  • EAN9782251446455
  • Date de parution14/02/2017
  • Collectiontravaux
  • ÉditeurEncrage
  • PréfacierMichel Lemoine
  • PréfacierPascale Robert-Diard

Résumé

L'oeuvre de Simenon parle de justice. En tant qu'institution tout d'abord, les auteurs s'intéressent à la façon dont l'auteur belge a donné une description, le plus souvent très sévère, du personnel judiciaire : juges et procureurs mais aussi avocats ont droit généralement au même traitement, eux qui appartiennent à la même classe sociale et font partie du même système. Le criminel, chez Simenon, est un homme qui dévie, un "homme à failles" , qui tente de franchir la ligne qui le limite, en même temps qu'elle le détermine.
Etrangers le plus souvent à leur crime, ces héros malheureux le sont encore plus face à ce qui se joue dans une salle d'audience. En manque de reconnaissance, humiliés, coupables, ils étouffent dans l'incommunicabilité. Pour Simenon, n'importe quel homme peut devenir un meurtrier mais nombre de ses personnages semblent pourtant déterminés vers une mort inscrite à l'avance, ou vers un crime qu'ils ne peuvent pas ne pas commettre.
Au principe selon lequel il faudrait "comprendre et ne pas juger", Simenon ajoute celui selon lequel on peut à la fois absoudre ou condamner... Le commissaire Maigret se pose ainsi comme critère du juste, alors pourtant qu'il s'en défend vaillamment ! Pour Simenon, le système judiciaire n'est pas à même de porter un jugement, car il ne possède de l'homme qu'une vision réductrice.
L'oeuvre de Simenon parle de justice. En tant qu'institution tout d'abord, les auteurs s'intéressent à la façon dont l'auteur belge a donné une description, le plus souvent très sévère, du personnel judiciaire : juges et procureurs mais aussi avocats ont droit généralement au même traitement, eux qui appartiennent à la même classe sociale et font partie du même système. Le criminel, chez Simenon, est un homme qui dévie, un "homme à failles" , qui tente de franchir la ligne qui le limite, en même temps qu'elle le détermine.
Etrangers le plus souvent à leur crime, ces héros malheureux le sont encore plus face à ce qui se joue dans une salle d'audience. En manque de reconnaissance, humiliés, coupables, ils étouffent dans l'incommunicabilité. Pour Simenon, n'importe quel homme peut devenir un meurtrier mais nombre de ses personnages semblent pourtant déterminés vers une mort inscrite à l'avance, ou vers un crime qu'ils ne peuvent pas ne pas commettre.
Au principe selon lequel il faudrait "comprendre et ne pas juger", Simenon ajoute celui selon lequel on peut à la fois absoudre ou condamner... Le commissaire Maigret se pose ainsi comme critère du juste, alors pourtant qu'il s'en défend vaillamment ! Pour Simenon, le système judiciaire n'est pas à même de porter un jugement, car il ne possède de l'homme qu'une vision réductrice.