Se distraire à en mourir

Par : Neil Postman

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  • Nombre de pages254
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-01-279548-8
  • EAN9782012795488
  • Date de parution09/11/2011
  • CollectionPluriel
  • ÉditeurHachette
  • TraducteurThérèsa de Cherisey

Résumé

Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, diri-geait le département culture et communication de l’université de New York.Le livre de Neil Postman est un classique de l’étude de l’impact des médias sur la société. Refusant les thèses de la manipulation, il montre que pour l’essentiel les médias agissent moins en fonction des contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette transmission : celle de programmes dont la fonction essentielle est le divertissement.
Rappelant que la construction de l’espace public démocratique fut étroitement liée à la diffusion de l’écrit, il montre comment la concurrence que lui fait le divertissement audiovisuel ruine progressivement cet espace public de discussion au profit d’un espace public voué à la distraction, où tout se vaut. Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux. Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard, dans sa préface, appelle un combat de civilisation.
Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, diri-geait le département culture et communication de l’université de New York.Le livre de Neil Postman est un classique de l’étude de l’impact des médias sur la société. Refusant les thèses de la manipulation, il montre que pour l’essentiel les médias agissent moins en fonction des contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette transmission : celle de programmes dont la fonction essentielle est le divertissement.
Rappelant que la construction de l’espace public démocratique fut étroitement liée à la diffusion de l’écrit, il montre comment la concurrence que lui fait le divertissement audiovisuel ruine progressivement cet espace public de discussion au profit d’un espace public voué à la distraction, où tout se vaut. Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux. Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard, dans sa préface, appelle un combat de civilisation.