Sciences & curiosités à la cour de Versailles

Par : Béatrix Saule, Catherine Arminjon

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages279
  • PrésentationBroché
  • Poids1.36 kg
  • Dimensions24,1 cm × 27,9 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-7118-5683-1
  • EAN9782711856831
  • Date de parution28/10/2010
  • ÉditeurRMN

Résumé

Versailles... Ce nom évoque les intrigues, les chasses, les fêtes, et surtout l'art, omniprésent. Mais Versailles, lieu de sciences ? L'idée paraît incongrue. Pourtant comment imaginer qu'au temps du centralisme politique, après que Colbert, fondant les académies, eut donné à la France une forme d'organisation intellectuelle, Versailles, où tout se décidait, ne fût pas partie prenante ? Pas plus qu'aujourd'hui, le pouvoir ne pouvait négliger les enjeux de la recherche scientifique. Bien des savants, parmi les plus renommés, fréquentaient la cour en tant que précepteurs des princes ou officiers de santé. D'autres venaient à Versailles pour une démonstration devant le roi, consécration suprême, équivalente à un prix Nobel. Dans un mouvement inverse, de grands seigneurs éclairés siégeaient à l'Académie des sciences. Aussi, même au temps des Lumières, la séparation entre milieux académiques et milieux de cour ne paraît pas avoir été si étanche... À sa création, le chantier de Versailles, par son ampleur sans précédent, souleva des problèmes que les savoir-faire traditionnels ne pouvaient résoudre : les astronomes furent mis à contribution pour y appliquer leurs connaissances. En retour, Versailles devint un terrain d'expérimentations pour les savants, offrant des ressources pour la recherche : des animaux de la Ménagerie pour les dissections, des serres immenses pour l'acclimatation de plantes nouvelles et leur classification, des terrains pour les expériences agronomiques... L'enseignement des princes suscita l'invention des premiers instruments pédagogiques et, pour la pratique personnelle des souverains, celle d'outils remarquables à la pointe de la recherche ! Cinquante auteurs, historiens des sciences, décrivent l'effervescence intellectuelle entretenue à Versailles pendant plus d'un siècle. Leurs textes sont illustrés d'admirables instruments, portraits et documents conservés dans les grandes institutions scientifiques héritières des collections royales : et l'on peut voir que jusque dans ce domaine, à Versailles, l'art gardait tous ses droits.
Versailles... Ce nom évoque les intrigues, les chasses, les fêtes, et surtout l'art, omniprésent. Mais Versailles, lieu de sciences ? L'idée paraît incongrue. Pourtant comment imaginer qu'au temps du centralisme politique, après que Colbert, fondant les académies, eut donné à la France une forme d'organisation intellectuelle, Versailles, où tout se décidait, ne fût pas partie prenante ? Pas plus qu'aujourd'hui, le pouvoir ne pouvait négliger les enjeux de la recherche scientifique. Bien des savants, parmi les plus renommés, fréquentaient la cour en tant que précepteurs des princes ou officiers de santé. D'autres venaient à Versailles pour une démonstration devant le roi, consécration suprême, équivalente à un prix Nobel. Dans un mouvement inverse, de grands seigneurs éclairés siégeaient à l'Académie des sciences. Aussi, même au temps des Lumières, la séparation entre milieux académiques et milieux de cour ne paraît pas avoir été si étanche... À sa création, le chantier de Versailles, par son ampleur sans précédent, souleva des problèmes que les savoir-faire traditionnels ne pouvaient résoudre : les astronomes furent mis à contribution pour y appliquer leurs connaissances. En retour, Versailles devint un terrain d'expérimentations pour les savants, offrant des ressources pour la recherche : des animaux de la Ménagerie pour les dissections, des serres immenses pour l'acclimatation de plantes nouvelles et leur classification, des terrains pour les expériences agronomiques... L'enseignement des princes suscita l'invention des premiers instruments pédagogiques et, pour la pratique personnelle des souverains, celle d'outils remarquables à la pointe de la recherche ! Cinquante auteurs, historiens des sciences, décrivent l'effervescence intellectuelle entretenue à Versailles pendant plus d'un siècle. Leurs textes sont illustrés d'admirables instruments, portraits et documents conservés dans les grandes institutions scientifiques héritières des collections royales : et l'on peut voir que jusque dans ce domaine, à Versailles, l'art gardait tous ses droits.
L'Histoire au musée
Béatrix Saule, Yves Gaulupeau, Edouard Pommier, Krzysztof Pomian
19,30 €