Regards sur le patrimoine des fêtes et des spectacles

Par : Agnès Barruol, Yves Cranga, Hélène Palouzié

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  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • Poids0.528 kg
  • Dimensions13,1 cm × 23,9 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-330-03406-1
  • EAN9782330034061
  • Date de parution10/09/2014
  • CollectionRegards sur...
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

Dans le déroulement de la fête et du spectacle, tout un processus touchant à l'exhibition, à la procession, à la théâtralité et à la mise en scène prend appui sur des objets parfois précieux, parfois modestes, mais toujours chargés de sens et de symboles. Destinés à répondre à un temps précis et délimité de la fête ou bien à des rites régulièrement renouvelés, ils sont souvent réalisés avec des matériaux légers, plus ou moins pérennes.
Il en va ainsi de l'annonce de l'événement (affiches, placards, tracts), des accessoires, des costumes et décors utilisés, des dérivés (souvenirs, trophées) mais aussi de la narration et de la réception (récits, échos de la fête). Dans toutes ces étapes, les objets sont des marqueurs établissant les codes cérémoniels fondés par les organisateurs, les acteurs ou bien le public, sur des bases parfois très anciennes.
Participant d'une coutume, d'une croyance ou bien d'un geste artistique, ils sont souvent la trace unique de temps festifs, et leur identification comme leur conservation sont à l'évidence des enjeux forts au plan de l'histoire des arts, de la sociologie et de l'anthropologie. A l'heure où certaines structures (théâtres, opéras, festivals et associations) envisagent la conservation en place de ce patrimoine qui devient une mémoire vivante, source d'inspiration pour les créateurs contemporains, cet ouvrage propose de faire le tour de la question.
Comment et pourquoi conserver ces objets souvent fragiles, parfois voués à la destruction et pour certains encore périodiquement en usage ? Comment documenter l'ensemble des gestes et des pratiques qui leur sont associés et qui seuls leur donnent sens ? Quels sont les moyens de les réactiver dans un contexte patrimonial mais aussi de les mettre à disposition des créateurs d'aujourd'hui ? Ces objets de la fête, au centre de pratiques encore vivantes, témoignent mieux que d'autres de la porosité des frontières entre patrimoine matériel et immatériel.
Dans le déroulement de la fête et du spectacle, tout un processus touchant à l'exhibition, à la procession, à la théâtralité et à la mise en scène prend appui sur des objets parfois précieux, parfois modestes, mais toujours chargés de sens et de symboles. Destinés à répondre à un temps précis et délimité de la fête ou bien à des rites régulièrement renouvelés, ils sont souvent réalisés avec des matériaux légers, plus ou moins pérennes.
Il en va ainsi de l'annonce de l'événement (affiches, placards, tracts), des accessoires, des costumes et décors utilisés, des dérivés (souvenirs, trophées) mais aussi de la narration et de la réception (récits, échos de la fête). Dans toutes ces étapes, les objets sont des marqueurs établissant les codes cérémoniels fondés par les organisateurs, les acteurs ou bien le public, sur des bases parfois très anciennes.
Participant d'une coutume, d'une croyance ou bien d'un geste artistique, ils sont souvent la trace unique de temps festifs, et leur identification comme leur conservation sont à l'évidence des enjeux forts au plan de l'histoire des arts, de la sociologie et de l'anthropologie. A l'heure où certaines structures (théâtres, opéras, festivals et associations) envisagent la conservation en place de ce patrimoine qui devient une mémoire vivante, source d'inspiration pour les créateurs contemporains, cet ouvrage propose de faire le tour de la question.
Comment et pourquoi conserver ces objets souvent fragiles, parfois voués à la destruction et pour certains encore périodiquement en usage ? Comment documenter l'ensemble des gestes et des pratiques qui leur sont associés et qui seuls leur donnent sens ? Quels sont les moyens de les réactiver dans un contexte patrimonial mais aussi de les mettre à disposition des créateurs d'aujourd'hui ? Ces objets de la fête, au centre de pratiques encore vivantes, témoignent mieux que d'autres de la porosité des frontières entre patrimoine matériel et immatériel.