Recueil de préfaces de traducteurs de romans anglais 1721-1828
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- Nombre de pages327
- PrésentationBroché
- Poids0.58 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-86272-405-X
- EAN9782862724058
- Date de parution01/12/2006
- CollectionLire le Dix-huitième Siècle
- ÉditeurPU Saint-Etienne
Résumé
Les préfaces n'expriment pas nécessairement les opinions personnelles de leurs auteurs, mais elles confirment celles de leurs compatriotes sur les traductions et le roman en général. Elles illustrent l'oscillation et même la contradiction entre la demande de romans étrangers, qui suppose un désir de dépaysement voire d'exotisme, et la volonté de certains traducteurs, au nom de leurs lecteurs mais également en leur nom propre, de se conformer à des modèles connus et installés.
Lorsqu'ils analysent et traduisent les romans anglais en fonction des normes françaises les préfaciers réduisent; l'espèce de discontinuité que leurs traductions semblent introduire dans la production littéraire française. Ils encouragent une forme de narcissisme culturel où le minait anglais traduit ne sert souvent qu'à élargir le goût des lecteurs en nourrissant une mode irrationnelle. L'anglomanie, contrebalancée par ; la résistance française qui critique en particulier la grossièreté, de la langue et le manque de raffinement des romans, représente alors moins une ouverture à l'autre que son intégration, une fois débarrassée de son caractère étranger.
Annie Cointre et Annie Rivara
Lorsqu'ils analysent et traduisent les romans anglais en fonction des normes françaises les préfaciers réduisent; l'espèce de discontinuité que leurs traductions semblent introduire dans la production littéraire française. Ils encouragent une forme de narcissisme culturel où le minait anglais traduit ne sert souvent qu'à élargir le goût des lecteurs en nourrissant une mode irrationnelle. L'anglomanie, contrebalancée par ; la résistance française qui critique en particulier la grossièreté, de la langue et le manque de raffinement des romans, représente alors moins une ouverture à l'autre que son intégration, une fois débarrassée de son caractère étranger.
Annie Cointre et Annie Rivara
Les préfaces n'expriment pas nécessairement les opinions personnelles de leurs auteurs, mais elles confirment celles de leurs compatriotes sur les traductions et le roman en général. Elles illustrent l'oscillation et même la contradiction entre la demande de romans étrangers, qui suppose un désir de dépaysement voire d'exotisme, et la volonté de certains traducteurs, au nom de leurs lecteurs mais également en leur nom propre, de se conformer à des modèles connus et installés.
Lorsqu'ils analysent et traduisent les romans anglais en fonction des normes françaises les préfaciers réduisent; l'espèce de discontinuité que leurs traductions semblent introduire dans la production littéraire française. Ils encouragent une forme de narcissisme culturel où le minait anglais traduit ne sert souvent qu'à élargir le goût des lecteurs en nourrissant une mode irrationnelle. L'anglomanie, contrebalancée par ; la résistance française qui critique en particulier la grossièreté, de la langue et le manque de raffinement des romans, représente alors moins une ouverture à l'autre que son intégration, une fois débarrassée de son caractère étranger.
Annie Cointre et Annie Rivara
Lorsqu'ils analysent et traduisent les romans anglais en fonction des normes françaises les préfaciers réduisent; l'espèce de discontinuité que leurs traductions semblent introduire dans la production littéraire française. Ils encouragent une forme de narcissisme culturel où le minait anglais traduit ne sert souvent qu'à élargir le goût des lecteurs en nourrissant une mode irrationnelle. L'anglomanie, contrebalancée par ; la résistance française qui critique en particulier la grossièreté, de la langue et le manque de raffinement des romans, représente alors moins une ouverture à l'autre que son intégration, une fois débarrassée de son caractère étranger.
Annie Cointre et Annie Rivara