(Re)construire la communauté. La réception du romantisme politique sous la République de Weimar

Par : Christian E. Roques
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages364
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.612 kg
  • Dimensions16,2 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7351-1989-9
  • EAN9782735119899
  • Date de parution08/10/2015
  • CollectionBibliothèque allemande. Philia
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme

Résumé

LE " ROMANTISME politique " connaît un regain d'intérêt important en Allemagne sous la République de Weimar (1918-1933), 1 au point de devenir un élément essentiel du discours politique de l'époque. Avec la " communauté " , la " nation " ou le " peuple " , le " romantisme " va constituer un des mots magiques autour desquels se cristallisent les débats de la vie intellectuelle weimarienne. Le présent ouvrage entreprend donc d'analyser les stratégies de discours politiques qui se structurent autour du paradigme romantique entre 1918 et 1933.
A partir d'un corpus d'auteurs variés, pour certains célèbres et pour d'autres tombés dans l'oubli (Arthur Rubinstein, Cari Schmitt, Othmar Spann, Karl Mannheim, Wilhelm von Schramm, Paul Tillich), il est possible de montrer l'existence non d'une idéologie politique clairement définie, mais d'une sensibilité " romantique " qui transcende les oppositions politiques traditionnellement conçues comme imperméables (gauche/droite, conservateur/progressiste, nationaliste/universaliste, etc.) et qui se construit dans l'opposition fondamentale à l'individualisme matérialiste du " libéralisme " capitaliste.
LE " ROMANTISME politique " connaît un regain d'intérêt important en Allemagne sous la République de Weimar (1918-1933), 1 au point de devenir un élément essentiel du discours politique de l'époque. Avec la " communauté " , la " nation " ou le " peuple " , le " romantisme " va constituer un des mots magiques autour desquels se cristallisent les débats de la vie intellectuelle weimarienne. Le présent ouvrage entreprend donc d'analyser les stratégies de discours politiques qui se structurent autour du paradigme romantique entre 1918 et 1933.
A partir d'un corpus d'auteurs variés, pour certains célèbres et pour d'autres tombés dans l'oubli (Arthur Rubinstein, Cari Schmitt, Othmar Spann, Karl Mannheim, Wilhelm von Schramm, Paul Tillich), il est possible de montrer l'existence non d'une idéologie politique clairement définie, mais d'une sensibilité " romantique " qui transcende les oppositions politiques traditionnellement conçues comme imperméables (gauche/droite, conservateur/progressiste, nationaliste/universaliste, etc.) et qui se construit dans l'opposition fondamentale à l'individualisme matérialiste du " libéralisme " capitaliste.