Quel texte sous la musique ?. Réflexion sur l'établissement des textes littéraires dans l'édition de la musique française sous le règne de Louis XIV

Par : Catherine Cessac
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  • Nombre de pages199
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.55 kg
  • Dimensions19,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-503-60115-1
  • EAN9782503601151
  • Date de parution01/01/2022
  • ÉditeurBrepols
  • ContributeurEmmanuel Bury
  • ContributeurJean Duron
  • ContributeurLaurent Guillo

Résumé

Depuis une trentaine d'années, l'édition critique d'oeuvres musicales françaises des XVIIe et XVIIIe siècles est en plein essor. Face aux divers corpus, imprimés et manuscrits, se pose la question de rétablissement du texte littéraire qui, pour l'instant, n'a pas bénéficié de l'intérêt porté à la musique. Les sources (livrets d'opéra, poésies pour la musique profane, textes latins et néo-latins pour la musique religieuse), elles-mêmes non exemptes de variantes, peuvent-elles servir de référence pour la mise en forme de la partition, en matière d'orthographe et de ponctuation ? La respiration propre au langage musical (mélodie, silences, cadences...) peut-elle se substituer à la typographie des textes ? Après avoir procédé à l'analyse et à la confrontation de tous les types de sources aux statuts distincts, historiens de la grammaire et de la littérature, musiciens et éditeurs scientifiques livrent leurs conclusions.
Directrice de recherche émérite au CNRS, Catherine Cessac est spécialiste de la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles. Ses travaux portent essentiellement sur le compositeur Marc-Antoine Charpentier auquel elle a consacré un ouvrage (Fayard, 2/2004) et de nombreuses études (articles, éditions critiques...). Ces dernières années, elle s'est orientée vers de nouveaux domaines tels que la bibliographie matérielle ayant pour objet les manuscrits autographes de Charpentier et l'approche pluridisciplinaire dans La duchesse du Maine (1676-1753), entre rêve politique et réalité poétique (Classiques Garnier, 2016).
Depuis une trentaine d'années, l'édition critique d'oeuvres musicales françaises des XVIIe et XVIIIe siècles est en plein essor. Face aux divers corpus, imprimés et manuscrits, se pose la question de rétablissement du texte littéraire qui, pour l'instant, n'a pas bénéficié de l'intérêt porté à la musique. Les sources (livrets d'opéra, poésies pour la musique profane, textes latins et néo-latins pour la musique religieuse), elles-mêmes non exemptes de variantes, peuvent-elles servir de référence pour la mise en forme de la partition, en matière d'orthographe et de ponctuation ? La respiration propre au langage musical (mélodie, silences, cadences...) peut-elle se substituer à la typographie des textes ? Après avoir procédé à l'analyse et à la confrontation de tous les types de sources aux statuts distincts, historiens de la grammaire et de la littérature, musiciens et éditeurs scientifiques livrent leurs conclusions.
Directrice de recherche émérite au CNRS, Catherine Cessac est spécialiste de la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles. Ses travaux portent essentiellement sur le compositeur Marc-Antoine Charpentier auquel elle a consacré un ouvrage (Fayard, 2/2004) et de nombreuses études (articles, éditions critiques...). Ces dernières années, elle s'est orientée vers de nouveaux domaines tels que la bibliographie matérielle ayant pour objet les manuscrits autographes de Charpentier et l'approche pluridisciplinaire dans La duchesse du Maine (1676-1753), entre rêve politique et réalité poétique (Classiques Garnier, 2016).