Quand le Parlement s'éveillera...
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- Nombre de pages90
- PrésentationBroché
- Poids0.1 kg
- Dimensions12,1 cm × 19,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-35687-309-5
- EAN9782356873095
- Date de parution24/01/2015
- CollectionDocuments
- ÉditeurLe Bord de l'eau
Résumé
Elu à l'Assemblée en 2012, Laurent Baumel raconte ici ses premiers pas de député au sein de la nouvelle majorité parlementaire et de la commission des finances, chargée de discuter du budget et des impôts du pays. Le constat est plutôt sombre sur le fonctionnement concret de la Ve République : omnipotence de l'exécutif et des conseillers dans l'élaboration des lois, mise devant le fait accompli de parlementaires relégués dans les marges, appel constant à la discipline pour éviter les débats gênants.
Si elle a mis fin à l'instabilité chronique des Républiques précédentes, notre "monarchie élective" fondée sur la toute-puissance du Président élu au suffrage universel pour cinq ans n'assure plus sa fonction démocratique essentielle : alors que les défis à relever sont de plus en plus lourds, cette atrophie du pouvoir permet aux puissances économiques et à la technostructure d'Etat de concentrer leur pression et d'imposer des orientations qui s'éloignent de plus en plus des attentes populaires.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner des alternances systématiques, ni de la montée d'une abstention structurelle et du vote protestataire. Pour Laurent Baumel, l'évolution de notre régime est une nécessité vitale. Elle n'impose pas tant un changement de numéro de notre République qu'un changement collectif des pratiques et des mentalités : un gouvernement acceptant de renégocier régulièrement le "contrat de législature" avec sa majorité, des parlementaires non-cumulards et libres s'affirmant comme une force autonome, des médias et une société n'assimilant plus tout débat au sein du parti au pouvoir à un "couac" ou une "crise", des citoyens régulièrement associés à travers de véritables consultations, Face au populisme qui monte, il y a urgence à ce que la France redevienne une démocratie.
Si elle a mis fin à l'instabilité chronique des Républiques précédentes, notre "monarchie élective" fondée sur la toute-puissance du Président élu au suffrage universel pour cinq ans n'assure plus sa fonction démocratique essentielle : alors que les défis à relever sont de plus en plus lourds, cette atrophie du pouvoir permet aux puissances économiques et à la technostructure d'Etat de concentrer leur pression et d'imposer des orientations qui s'éloignent de plus en plus des attentes populaires.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner des alternances systématiques, ni de la montée d'une abstention structurelle et du vote protestataire. Pour Laurent Baumel, l'évolution de notre régime est une nécessité vitale. Elle n'impose pas tant un changement de numéro de notre République qu'un changement collectif des pratiques et des mentalités : un gouvernement acceptant de renégocier régulièrement le "contrat de législature" avec sa majorité, des parlementaires non-cumulards et libres s'affirmant comme une force autonome, des médias et une société n'assimilant plus tout débat au sein du parti au pouvoir à un "couac" ou une "crise", des citoyens régulièrement associés à travers de véritables consultations, Face au populisme qui monte, il y a urgence à ce que la France redevienne une démocratie.
Elu à l'Assemblée en 2012, Laurent Baumel raconte ici ses premiers pas de député au sein de la nouvelle majorité parlementaire et de la commission des finances, chargée de discuter du budget et des impôts du pays. Le constat est plutôt sombre sur le fonctionnement concret de la Ve République : omnipotence de l'exécutif et des conseillers dans l'élaboration des lois, mise devant le fait accompli de parlementaires relégués dans les marges, appel constant à la discipline pour éviter les débats gênants.
Si elle a mis fin à l'instabilité chronique des Républiques précédentes, notre "monarchie élective" fondée sur la toute-puissance du Président élu au suffrage universel pour cinq ans n'assure plus sa fonction démocratique essentielle : alors que les défis à relever sont de plus en plus lourds, cette atrophie du pouvoir permet aux puissances économiques et à la technostructure d'Etat de concentrer leur pression et d'imposer des orientations qui s'éloignent de plus en plus des attentes populaires.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner des alternances systématiques, ni de la montée d'une abstention structurelle et du vote protestataire. Pour Laurent Baumel, l'évolution de notre régime est une nécessité vitale. Elle n'impose pas tant un changement de numéro de notre République qu'un changement collectif des pratiques et des mentalités : un gouvernement acceptant de renégocier régulièrement le "contrat de législature" avec sa majorité, des parlementaires non-cumulards et libres s'affirmant comme une force autonome, des médias et une société n'assimilant plus tout débat au sein du parti au pouvoir à un "couac" ou une "crise", des citoyens régulièrement associés à travers de véritables consultations, Face au populisme qui monte, il y a urgence à ce que la France redevienne une démocratie.
Si elle a mis fin à l'instabilité chronique des Républiques précédentes, notre "monarchie élective" fondée sur la toute-puissance du Président élu au suffrage universel pour cinq ans n'assure plus sa fonction démocratique essentielle : alors que les défis à relever sont de plus en plus lourds, cette atrophie du pouvoir permet aux puissances économiques et à la technostructure d'Etat de concentrer leur pression et d'imposer des orientations qui s'éloignent de plus en plus des attentes populaires.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner des alternances systématiques, ni de la montée d'une abstention structurelle et du vote protestataire. Pour Laurent Baumel, l'évolution de notre régime est une nécessité vitale. Elle n'impose pas tant un changement de numéro de notre République qu'un changement collectif des pratiques et des mentalités : un gouvernement acceptant de renégocier régulièrement le "contrat de législature" avec sa majorité, des parlementaires non-cumulards et libres s'affirmant comme une force autonome, des médias et une société n'assimilant plus tout débat au sein du parti au pouvoir à un "couac" ou une "crise", des citoyens régulièrement associés à travers de véritables consultations, Face au populisme qui monte, il y a urgence à ce que la France redevienne une démocratie.