Purifier, soigner ou guérir?. Maladies et lieux religieux de la Méditerranée antique à la Normandie médiévale - Actes du colloque de Cerisy-la-Salle (1er-5 octobre 2014)

Par : Cécile Chapelain de Seréville-Niel, Christine Delaplace, Damien Jeanne, Pierre Sineux
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  • Nombre de pages310
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.222 kg
  • Dimensions21,6 cm × 28,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7535-8025-1
  • EAN9782753580251
  • Date de parution22/10/2020
  • CollectionArchéologie et culture
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Des biologistes américains ont noté l'existence d'une corrélation entre la présence récurrente d'épidémies infectieuses et l'apparition des religions comme facteurs d'entraide et de regroupement humains. Cette hypothèse invite à réévaluer la place et le rôle des comportements religieux en lien avec les maladies. Il existe toujours une ambiguïté du comportement de la divinité ou du saint qui, à la fois, apporte la maladie et sauve le malade.
Ce principe empreint de sacré - maudit et bénit - est rarement abordé dans les travaux historiques. Or, l'attitude des hommes n'est jamais neutre à l'égard des malades. Compassion et dérision semblent recouvrir les deux faces d'une même médaille. Si le corps humain sain est un objet de désir, le corps déformé par la maladie fascine autant qu'il repousse. Aussi, en quête de guérison, le malade s'éloigne dans un sanctuaire pour faire venir le dieu à lui ou solliciter la présence de "morts très spéciaux", les saints.
Quelle est la place du soin des malades, des infirmes en situation de handicap au sein des sociétés anciennes et médiévales, dont la force et le courage du guerrier constituent les valeurs dominantes ? Quelles ruptures, continuités ou transformations/transmissions, des pratiques de soin, des rites de guérison/purification ou d'éloignement des malades peut-on déceler ? Doté d'une documentation exceptionnelle et d'études neuves, le monde anglo-normand forme un point d'ancrage majeur pour conduire une réflexion sur le soin des malades dans l'Occident chrétien.
Poser un "regard éloigné" et croisé sur les cultures polythéistes et chrétiennes nécessite l'emploi d'un arsenal maximal de sources, puisé des rives de la Méditerranée à celles de la Manche.
Des biologistes américains ont noté l'existence d'une corrélation entre la présence récurrente d'épidémies infectieuses et l'apparition des religions comme facteurs d'entraide et de regroupement humains. Cette hypothèse invite à réévaluer la place et le rôle des comportements religieux en lien avec les maladies. Il existe toujours une ambiguïté du comportement de la divinité ou du saint qui, à la fois, apporte la maladie et sauve le malade.
Ce principe empreint de sacré - maudit et bénit - est rarement abordé dans les travaux historiques. Or, l'attitude des hommes n'est jamais neutre à l'égard des malades. Compassion et dérision semblent recouvrir les deux faces d'une même médaille. Si le corps humain sain est un objet de désir, le corps déformé par la maladie fascine autant qu'il repousse. Aussi, en quête de guérison, le malade s'éloigne dans un sanctuaire pour faire venir le dieu à lui ou solliciter la présence de "morts très spéciaux", les saints.
Quelle est la place du soin des malades, des infirmes en situation de handicap au sein des sociétés anciennes et médiévales, dont la force et le courage du guerrier constituent les valeurs dominantes ? Quelles ruptures, continuités ou transformations/transmissions, des pratiques de soin, des rites de guérison/purification ou d'éloignement des malades peut-on déceler ? Doté d'une documentation exceptionnelle et d'études neuves, le monde anglo-normand forme un point d'ancrage majeur pour conduire une réflexion sur le soin des malades dans l'Occident chrétien.
Poser un "regard éloigné" et croisé sur les cultures polythéistes et chrétiennes nécessite l'emploi d'un arsenal maximal de sources, puisé des rives de la Méditerranée à celles de la Manche.