Pour une esthétique de l'émancipation. Construire les lignées d'un art queer

Par : Isabelle Alfonsi
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,9 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-490077-13-7
  • EAN9782490077137
  • Date de parution20/09/2019
  • CollectionCulture
  • ÉditeurB42
  • PréfacierGeneviève Fraisse

Résumé

Loin de relire l'histoire de l'art en lui appliquant de façon anachronique le terme "queer" , utilisé positivement dans les milieux militants depuis la fin des années 1980, Pour une esthétique de l'émancipation cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art a minoré l'importance des engagements politiques et affectifs des artistes et rendu inopérante la portée sociale de leurs oeuvres.
En imaginant des amitiés inédites entre des artistes du passé, Isabelle Alfonsi fait émerger une lignée féministe et queer pour l'art contemporain. Des pratiques artistiques du XXe siècle sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel-le-s et de la formation d'une critique radicale féministe et anticapitaliste. Claude Cahun et Michel Journiac croisent l'histoire du minimalisme étatsunien, vu à travers Lynda Benglis, Lucy Lippard ou Yvonne Rainer.
Les guerres de représentation menées pendant la crise du sida sont lues au prisme des oeuvres de Felix Gonzalez-Torres, du concept de désidentification de José E. Munoz et de l'activisme culturel du groupe Boy/Girl with Arms Akimbo, dans le San Francisco des années 1980.
Loin de relire l'histoire de l'art en lui appliquant de façon anachronique le terme "queer" , utilisé positivement dans les milieux militants depuis la fin des années 1980, Pour une esthétique de l'émancipation cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art a minoré l'importance des engagements politiques et affectifs des artistes et rendu inopérante la portée sociale de leurs oeuvres.
En imaginant des amitiés inédites entre des artistes du passé, Isabelle Alfonsi fait émerger une lignée féministe et queer pour l'art contemporain. Des pratiques artistiques du XXe siècle sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel-le-s et de la formation d'une critique radicale féministe et anticapitaliste. Claude Cahun et Michel Journiac croisent l'histoire du minimalisme étatsunien, vu à travers Lynda Benglis, Lucy Lippard ou Yvonne Rainer.
Les guerres de représentation menées pendant la crise du sida sont lues au prisme des oeuvres de Felix Gonzalez-Torres, du concept de désidentification de José E. Munoz et de l'activisme culturel du groupe Boy/Girl with Arms Akimbo, dans le San Francisco des années 1980.