Platonisme Et Idealisme

Par : Werner Beierwaltes

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  • Nombre de pages251
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7116-1463-8
  • EAN9782711614639
  • Date de parution01/11/2000
  • CollectionHistoire de la philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

Werner Beierwaltes n'est pas seulement un des très grands et sûrs spécialistes du néoplatonisme, comme suffirait à l'attester son livre de 1965 : Proclus. Traits fondamentaux de sa métaphysique, ou ses éditions commentées de Plotin, mais c'est aussi un historien animé de préoccupations systématiques directement en prise sur la philosophie contemporaine et son rapport hypercritique à la tradition métaphysique. Le présent ouvrage, qui est comme le premier volet d'une trilogie dont les deux autres parties sont encore inédites en français (Identität und Differenz, Denken des Einen), en fournit une éclatante illustration : ce qui caractérise en effet ce style d'enquête, ce n'est pas seulement une érudition qui se révèle toujours irréprochable dans la diversité de ses domaines d'application (l'antiquité tardive, Jean Scot Erigène, le moyen âge, Nicolas de Cues, l'idéalisme allemand, ou encore la pensée contemporaine : Adorno, Heidegger), ce n'est pas non plus seulement une parfaite maîtrise du "comparatisme", comme pourrait le laisser croire à tort la juxtaposition des deux termes "platonisme" et "idéalisme", dans l'intitulé du présent volume, mais c'est bien plutôt l'originalité d'une méthode herméneutique qui s'attache à dégager des structures de pensée et à confronter, au-delà d'une problématique étroite de la "réception", des philosophèmes majeurs dont la continuité finit par dessiner une histoire entièrement différente de la mise en perspective historiale heideggérienne ou des simplifications de l'antiplatonisme commun de l'époque. Se trouvent ainsi interrogées, dans le cadre d'une nouvelle histoire-en -effet (ou "histoire de l'efficience"), la problématique des noms divins et du Nom exodique, de Philon d'Alexandrie à Maître Eckhart, en passant par Augustin ; la problématique plotinienne et néoplatonicienne de l'Un, de la pensée et de la réflexivité constitutive de la conscience de soi ; la question de la proposition spéculative à la lumière des interprétations d'Exode III, 14. Ce qui jette une lumière, aussi vive que neuve, sur l'appropriation du néoplatonisme par l'idéalisme allemand (Schelling, Hegel), et éclaire en retour, avec la notion même de dialectique, de négativité, et de dialectique négative, l'ensemble de la problématique fondamentale de l'ontothéologie. Actualité du néoplatonisme, entendu comme "forme de vie", tel pourrait être l'enseignement critique et positif d'une reconstruction de longue haleine, jalonnée par sept ouvrages, et dont on trouvera ici comme le portique.
Werner Beierwaltes n'est pas seulement un des très grands et sûrs spécialistes du néoplatonisme, comme suffirait à l'attester son livre de 1965 : Proclus. Traits fondamentaux de sa métaphysique, ou ses éditions commentées de Plotin, mais c'est aussi un historien animé de préoccupations systématiques directement en prise sur la philosophie contemporaine et son rapport hypercritique à la tradition métaphysique. Le présent ouvrage, qui est comme le premier volet d'une trilogie dont les deux autres parties sont encore inédites en français (Identität und Differenz, Denken des Einen), en fournit une éclatante illustration : ce qui caractérise en effet ce style d'enquête, ce n'est pas seulement une érudition qui se révèle toujours irréprochable dans la diversité de ses domaines d'application (l'antiquité tardive, Jean Scot Erigène, le moyen âge, Nicolas de Cues, l'idéalisme allemand, ou encore la pensée contemporaine : Adorno, Heidegger), ce n'est pas non plus seulement une parfaite maîtrise du "comparatisme", comme pourrait le laisser croire à tort la juxtaposition des deux termes "platonisme" et "idéalisme", dans l'intitulé du présent volume, mais c'est bien plutôt l'originalité d'une méthode herméneutique qui s'attache à dégager des structures de pensée et à confronter, au-delà d'une problématique étroite de la "réception", des philosophèmes majeurs dont la continuité finit par dessiner une histoire entièrement différente de la mise en perspective historiale heideggérienne ou des simplifications de l'antiplatonisme commun de l'époque. Se trouvent ainsi interrogées, dans le cadre d'une nouvelle histoire-en -effet (ou "histoire de l'efficience"), la problématique des noms divins et du Nom exodique, de Philon d'Alexandrie à Maître Eckhart, en passant par Augustin ; la problématique plotinienne et néoplatonicienne de l'Un, de la pensée et de la réflexivité constitutive de la conscience de soi ; la question de la proposition spéculative à la lumière des interprétations d'Exode III, 14. Ce qui jette une lumière, aussi vive que neuve, sur l'appropriation du néoplatonisme par l'idéalisme allemand (Schelling, Hegel), et éclaire en retour, avec la notion même de dialectique, de négativité, et de dialectique négative, l'ensemble de la problématique fondamentale de l'ontothéologie. Actualité du néoplatonisme, entendu comme "forme de vie", tel pourrait être l'enseignement critique et positif d'une reconstruction de longue haleine, jalonnée par sept ouvrages, et dont on trouvera ici comme le portique.