Paul Meyer, Gaston Paris. Correspondance

Par : Charles Ridoux
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  • Nombre de pages803
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.295 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 4,1 cm
  • ISBN978-88-8450-959-8
  • EAN9788884509598
  • Date de parution01/01/2020
  • ÉditeurSismel Edizioni del Galluzzo
  • ContributeurUrsula Bähler
  • ContributeurAlain Corbellari

Résumé

Gaston Paris (1839-1903) et Paul Meyer (1840-1917) sont les deux représentants les plus éminents de la philologie française dans le moment décisif de son institutionnalisation universitaire et de son accession à une reconnaissance scientifique internationale. Co-fondateurs de la Romania (1872), dont ils ont été, trente ans durant, les deux chevilles ouvrières, comme l'illustre exemplairement la présente correspondance, ils ont entretenu une relation amicale qui, même émaillée de petites frictions et d'agacements ponctuels, est restée constante et leur a permis de mener à bien le labeur gigantesque qu'ils s'étaient imposé.
Grâce à eux, la France, durement éprouvée par la Guerre franco-allemande, a pu tenir dignement son rang dans le concert philologique international. A travers leurs échanges revit ainsi toute une cohorte de savants venus de tous les horizons : Paul Meyer et Gaston Paris connaissent tout le monde, et la Romania se révèle le carrefour incontournable d'une science en train de se faire. Mais cette correspondance ne révèle pas seulement l'histoire quotidienne d'une revue prestigieuse, elle éclaire aussi les caractères contrastés des deux érudits : Gaston Paris, positif, solaire, soucieux de concilier les impératifs de la science et de la courtoisie ; Paul Meyer, plus rugueux, saturnien, parfois injuste dans ses jugements à l'emporte-pièce, mais d'une rigueur qui marquera profondément tous ceux qui l'ont connu.
On découvre ici les joies et les peines de deux hommes à la vie sentimentale et familiale ponctuée de deuils, mais aussi leurs combats, en particulier lors de la Guerre franco-allemande, qui a déterminé la germanophobie de Paul Meyer et a sans doute, par contrecoup, favorisé une anglophilie dont la fécondité scientifique apparaît ici avec évidence ; mais aussi lors de l'Affaire Dreyfus qui a vu Paul Meyer mettre son savoir au service de la démonstration de l'innocence du capitaine juif dans l'écriture du bordereau qui l'incriminait.
Document inestimable sur une période clé de l'histoire des études médiévales, ces lettres nous font pénétrer dans l'intimité de deux hommes sans qui notre vision du Moyen Age ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.
Gaston Paris (1839-1903) et Paul Meyer (1840-1917) sont les deux représentants les plus éminents de la philologie française dans le moment décisif de son institutionnalisation universitaire et de son accession à une reconnaissance scientifique internationale. Co-fondateurs de la Romania (1872), dont ils ont été, trente ans durant, les deux chevilles ouvrières, comme l'illustre exemplairement la présente correspondance, ils ont entretenu une relation amicale qui, même émaillée de petites frictions et d'agacements ponctuels, est restée constante et leur a permis de mener à bien le labeur gigantesque qu'ils s'étaient imposé.
Grâce à eux, la France, durement éprouvée par la Guerre franco-allemande, a pu tenir dignement son rang dans le concert philologique international. A travers leurs échanges revit ainsi toute une cohorte de savants venus de tous les horizons : Paul Meyer et Gaston Paris connaissent tout le monde, et la Romania se révèle le carrefour incontournable d'une science en train de se faire. Mais cette correspondance ne révèle pas seulement l'histoire quotidienne d'une revue prestigieuse, elle éclaire aussi les caractères contrastés des deux érudits : Gaston Paris, positif, solaire, soucieux de concilier les impératifs de la science et de la courtoisie ; Paul Meyer, plus rugueux, saturnien, parfois injuste dans ses jugements à l'emporte-pièce, mais d'une rigueur qui marquera profondément tous ceux qui l'ont connu.
On découvre ici les joies et les peines de deux hommes à la vie sentimentale et familiale ponctuée de deuils, mais aussi leurs combats, en particulier lors de la Guerre franco-allemande, qui a déterminé la germanophobie de Paul Meyer et a sans doute, par contrecoup, favorisé une anglophilie dont la fécondité scientifique apparaît ici avec évidence ; mais aussi lors de l'Affaire Dreyfus qui a vu Paul Meyer mettre son savoir au service de la démonstration de l'innocence du capitaine juif dans l'écriture du bordereau qui l'incriminait.
Document inestimable sur une période clé de l'histoire des études médiévales, ces lettres nous font pénétrer dans l'intimité de deux hommes sans qui notre vision du Moyen Age ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.
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