La place de l'Eure pendant la Seconde Guerre mondiale incite à s'interroger sur le sort de son patrimoine : bien que n'étant pas un département frontalier, ni un département immédiatement situé à proximité des plages du débarquement et touché par la bataille de Normandie, il ne fut pour autant pas à l'abri des méfaits de la guerre : touché dès juin 1940 par les bombardements meurtriers liés à la Blietzkrieg, les principales villes de l'est du département ont payé un lourd tribut à mesure que les Allemands avançaient sur la Seine. Une occupation d'une densité peu commune, en particulier à partir de 1943, ainsi que la présence de nombreuses pistes d'aviation allemandes a exposé le territoire aux bombardements alliés dès 1943 puis, à mesure que le jour J, approchait, plus intensément encore à partir du printemps 1944. Enfin, traversée par les armées alliées, elle fut le théâtre de combats destructeurs pour la libération du territoire.
La place de l'Eure pendant la Seconde Guerre mondiale incite à s'interroger sur le sort de son patrimoine : bien que n'étant pas un département frontalier, ni un département immédiatement situé à proximité des plages du débarquement et touché par la bataille de Normandie, il ne fut pour autant pas à l'abri des méfaits de la guerre : touché dès juin 1940 par les bombardements meurtriers liés à la Blietzkrieg, les principales villes de l'est du département ont payé un lourd tribut à mesure que les Allemands avançaient sur la Seine. Une occupation d'une densité peu commune, en particulier à partir de 1943, ainsi que la présence de nombreuses pistes d'aviation allemandes a exposé le territoire aux bombardements alliés dès 1943 puis, à mesure que le jour J, approchait, plus intensément encore à partir du printemps 1944. Enfin, traversée par les armées alliées, elle fut le théâtre de combats destructeurs pour la libération du territoire.