Paradrames. Parodies du drame 1775-1777

Par : Martine de Rougemont
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  • Nombre de pages194
  • PrésentationBroché
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-86272-121-2
  • EAN9782862721217
  • Date de parution01/01/1998
  • CollectionLire le Dix-huitième Siècle
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

1775-1777 : années climatériques pour la France.
Louis XV disparaît, Turgot est au pouvoir, les Philosophes exultent, mais Turgot tombe, où va-t-on ? La Comédie Française maintient ses privilèges, elle retrouve la veine comique avec Le Barbier de Séville, et la tragédie se porte bien. Le drame, genre prôné par les Philosophes, n'accède pas à la scène officielle, à laquelle Mercier intente un procès inutile. Faute d'être joué, le drame se publie, avec estampes et dissertations. Les trois textes réunis sous le nom de Paradrames sont des parodies de ce théâtre du livre, et n'ont pas été joués non plus. Combien accolera-t-on, à une pièce présumée injouable, d'avertissements, avant-propos, dissertations, épîtres, éloges et notes ? Ils vont au bout de l'exercice. Mais ces textes (parodiques) sont-ils aussi injouables que les drames sérieux ? Dans I.K.L., un ministre est jeté aux requins. Le paradrame serait-il plus réaliste que le genre sérieux ? Entre la parodie burlesque du genre sombre et une préfiguration du drame naturaliste ou d'un théâtre du quotidien, les limites vacillent.
1775-1777 : années climatériques pour la France.
Louis XV disparaît, Turgot est au pouvoir, les Philosophes exultent, mais Turgot tombe, où va-t-on ? La Comédie Française maintient ses privilèges, elle retrouve la veine comique avec Le Barbier de Séville, et la tragédie se porte bien. Le drame, genre prôné par les Philosophes, n'accède pas à la scène officielle, à laquelle Mercier intente un procès inutile. Faute d'être joué, le drame se publie, avec estampes et dissertations. Les trois textes réunis sous le nom de Paradrames sont des parodies de ce théâtre du livre, et n'ont pas été joués non plus. Combien accolera-t-on, à une pièce présumée injouable, d'avertissements, avant-propos, dissertations, épîtres, éloges et notes ? Ils vont au bout de l'exercice. Mais ces textes (parodiques) sont-ils aussi injouables que les drames sérieux ? Dans I.K.L., un ministre est jeté aux requins. Le paradrame serait-il plus réaliste que le genre sérieux ? Entre la parodie burlesque du genre sombre et une préfiguration du drame naturaliste ou d'un théâtre du quotidien, les limites vacillent.