Orthodoxie et hétérodoxie. Libertinage et religion en Europe au temps des Lumières

Par : Marie-Hélène Quéval

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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • Poids0.402 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-86272-546-8
  • EAN9782862725468
  • Date de parution02/09/2010
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

Dès l'Antiquité, des voix s'élèvent contre le christianisme naissant, l'écrit le plus connu nous ayant été transmis par la réfutation d'Origène Contre Celse. Celse, Porphyre et l'Empereur julien " l'apostat " ont développé une argumentation antichrétienne qu'on néglige trop souvent lorsqu'on s'intéresse au libertinage de l'âge classique et des Lumières. Or, ces querelles correspondent a des luttes politiques qui seront reprises de plus en plus ouvertement au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Au XVIIe siècle, c'est en Angleterre et aux Pays-Bas que les thèses hétérodoxes s'expriment le plus tôt ; sans doute le contexte historique et politique très particulier de la Glorieuse Révolution a-t-il été propice à la propagation de luttes idéologiques qui, très vite, franchissent les frontières et contaminent les pays avoisinants, l'Allemagne en particulier mais aussi l'Espagne. Au centre de toutes les interrogations, un nom s'impose : celui de Pierre Bayle dont le Dictionnaire historique et critique deviendra au cours des siècles une arme contre toutes les orthodoxies en Europe. Car c'est chez Bayle et chez les philosophes de l'Antiquité tardive que les libertins trouvent leurs principaux arguments, souvent d'ailleurs grâce aux manuscrits clandestins. Et ce sont ces liens complexes à travers le temps et l'espace que s'attachent à analyser Monique Castillo, Sébastien Charles, Michael Hofmann, Jeffrey Hopes, Jonathan Israel, Roland Krebs, Antony McKenna, Annemarie Nooijen, Marie-Hélène Quéval, Jean-Marc Rohrbasser, Francisco Sanchez-Blanco, Winfried Schroeder, Maria Susana Seguin et Gerhardt Stenger. Après avoir établi le contexte politique et idéologique et une fois posées les prémisses anglaises, hollandaises et françaises, l'ouvrage se concentre sur l'hétérodoxie d'une ; Allemagne libertine encore mal connue, sans négliger l'originalité de la voie espagnole. Les auteurs retracent donc les cheminements d'une philosophie en rupture avec les habitudes de pensée que ce soit par l'intermédiaire de manuscrits ou d'oeuvres publiées anonymement jusqu'à ce que des temps plus éclairés permettent aux auteurs d'afficher ouvertement leur dissidence.
Dès l'Antiquité, des voix s'élèvent contre le christianisme naissant, l'écrit le plus connu nous ayant été transmis par la réfutation d'Origène Contre Celse. Celse, Porphyre et l'Empereur julien " l'apostat " ont développé une argumentation antichrétienne qu'on néglige trop souvent lorsqu'on s'intéresse au libertinage de l'âge classique et des Lumières. Or, ces querelles correspondent a des luttes politiques qui seront reprises de plus en plus ouvertement au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Au XVIIe siècle, c'est en Angleterre et aux Pays-Bas que les thèses hétérodoxes s'expriment le plus tôt ; sans doute le contexte historique et politique très particulier de la Glorieuse Révolution a-t-il été propice à la propagation de luttes idéologiques qui, très vite, franchissent les frontières et contaminent les pays avoisinants, l'Allemagne en particulier mais aussi l'Espagne. Au centre de toutes les interrogations, un nom s'impose : celui de Pierre Bayle dont le Dictionnaire historique et critique deviendra au cours des siècles une arme contre toutes les orthodoxies en Europe. Car c'est chez Bayle et chez les philosophes de l'Antiquité tardive que les libertins trouvent leurs principaux arguments, souvent d'ailleurs grâce aux manuscrits clandestins. Et ce sont ces liens complexes à travers le temps et l'espace que s'attachent à analyser Monique Castillo, Sébastien Charles, Michael Hofmann, Jeffrey Hopes, Jonathan Israel, Roland Krebs, Antony McKenna, Annemarie Nooijen, Marie-Hélène Quéval, Jean-Marc Rohrbasser, Francisco Sanchez-Blanco, Winfried Schroeder, Maria Susana Seguin et Gerhardt Stenger. Après avoir établi le contexte politique et idéologique et une fois posées les prémisses anglaises, hollandaises et françaises, l'ouvrage se concentre sur l'hétérodoxie d'une ; Allemagne libertine encore mal connue, sans négliger l'originalité de la voie espagnole. Les auteurs retracent donc les cheminements d'une philosophie en rupture avec les habitudes de pensée que ce soit par l'intermédiaire de manuscrits ou d'oeuvres publiées anonymement jusqu'à ce que des temps plus éclairés permettent aux auteurs d'afficher ouvertement leur dissidence.