Orientation scolaire et discrimination. Quand les différences de sexe masquent les inégalités

Par : Françoise Vouillot, Joëlle Mezza, Marie-Laure Steinbruckner, Laurence Thiénot

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  • Nombre de pages129
  • PrésentationBroché
  • Poids0.209 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-11-008449-1
  • EAN9782110084491
  • Date de parution29/04/2011
  • CollectionEtudes & recherche
  • ÉditeurDocumentation Française (La)

Résumé

Pourquoi les filles ne s'orientent-elles pas plus (comme le font les garçons), vers les filières scientifiques et techniques valorisées ? La revue de littérature proposée dans ce livre montre que, depuis 25 ans, les politiques d'éducation et la recherche se sont essentiellement préoccupées de cette question, l'absence des garçons dans les filières littéraires/santé/social n'étant en revanche quasiment jamais considérée comme problématique.
Cette focalisation sur les "problèmes" d'orientation des filles escamote pourtant des questions de fond. Quel est le rôle des rapports sociaux de sexe et de genre dans les choix d'orientation (des filles et des garçons) ? Quelle place occupent-ils dans le fonctionnement institutionnel de l'organisation ? Esquiver ce questionnement, c'est éviter de remettre en cause le fonctionnement des procédures et pratiques d'orientation, qui deviennent ainsi des agents producteurs de discriminations.
C'est aussi empêcher la mise en place de politiques volontaristes et d'actions efficaces contre les inégalités. Or, tout délai accordé au traitement des inégalités de sexe laisse une place au développement de débats sur la remise en cause tic la mixité à l'école, au prétexte de ses dysfonctionnements. Ce qui est une "fausse bonne réponse" aux problèmes existants... et un vrai recul sur le chemin d'une co-éducation égalitaire.
Pourquoi les filles ne s'orientent-elles pas plus (comme le font les garçons), vers les filières scientifiques et techniques valorisées ? La revue de littérature proposée dans ce livre montre que, depuis 25 ans, les politiques d'éducation et la recherche se sont essentiellement préoccupées de cette question, l'absence des garçons dans les filières littéraires/santé/social n'étant en revanche quasiment jamais considérée comme problématique.
Cette focalisation sur les "problèmes" d'orientation des filles escamote pourtant des questions de fond. Quel est le rôle des rapports sociaux de sexe et de genre dans les choix d'orientation (des filles et des garçons) ? Quelle place occupent-ils dans le fonctionnement institutionnel de l'organisation ? Esquiver ce questionnement, c'est éviter de remettre en cause le fonctionnement des procédures et pratiques d'orientation, qui deviennent ainsi des agents producteurs de discriminations.
C'est aussi empêcher la mise en place de politiques volontaristes et d'actions efficaces contre les inégalités. Or, tout délai accordé au traitement des inégalités de sexe laisse une place au développement de débats sur la remise en cause tic la mixité à l'école, au prétexte de ses dysfonctionnements. Ce qui est une "fausse bonne réponse" aux problèmes existants... et un vrai recul sur le chemin d'une co-éducation égalitaire.