Oraison funèbre de Michel-Ange

Par : Benedetto Varchi
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 26 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages293
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.402 kg
  • Dimensions14,4 cm × 21,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN979-10-231-0758-6
  • EAN9791023107586
  • Date de parution13/03/2024
  • CollectionCarnets italiens. Textes bilin
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne
  • TraducteurFrédérique Dubard de Gaillarbois

Résumé

L'Oraison funèbre que prononça Benedetto Varchi joua un rôle clé dans le dispositif rhétorique et idéologique des funérailles de Michel-Ange, le 14 juillet 1564. De même que la pensée esthétique de Varchi a été occultée par le succès historiographique de Giorgio Vasari, le texte de cette oraison, inédit en français, a été occulté par le succès d'une description contemporaine anonyme des obsèques, traduite et éditée en anglais en 1964. Or, l'Oraison de Varchi mérite d'être réévaluée, de par l'originalité du regard porté sur Michel-Ange - Varchi sut voir et défendre un autre Michel-Ange (poète et philosophe) que le triple artiste (peintre, sculpteur et architecte) cristallisé par Vasari et Borghini -, de par l'audace avec laquelle il intégra le républicanisme de l'artiste dans le dispositif célébratif voulu par les Médicis, enfin, pour son lien étroit avec un appareil décoratif disparu, dont l'oraison apparaît comme la colonne sonore. Cette oraison doit donc être lue moins comme un texte de circonstance que comme le dernier acte de la réflexion esthétique de l'auteur des Deux leçons sur l'art (1550). Au-delà de la mort de Michel-Ange, c'est aussi celle du paragone que célèbre Varchi ; un outil résolument dépassé à l'aube du baroque, dont ces funérailles semblent mettre en scène l'accouchement symbolique.
L'Oraison funèbre que prononça Benedetto Varchi joua un rôle clé dans le dispositif rhétorique et idéologique des funérailles de Michel-Ange, le 14 juillet 1564. De même que la pensée esthétique de Varchi a été occultée par le succès historiographique de Giorgio Vasari, le texte de cette oraison, inédit en français, a été occulté par le succès d'une description contemporaine anonyme des obsèques, traduite et éditée en anglais en 1964. Or, l'Oraison de Varchi mérite d'être réévaluée, de par l'originalité du regard porté sur Michel-Ange - Varchi sut voir et défendre un autre Michel-Ange (poète et philosophe) que le triple artiste (peintre, sculpteur et architecte) cristallisé par Vasari et Borghini -, de par l'audace avec laquelle il intégra le républicanisme de l'artiste dans le dispositif célébratif voulu par les Médicis, enfin, pour son lien étroit avec un appareil décoratif disparu, dont l'oraison apparaît comme la colonne sonore. Cette oraison doit donc être lue moins comme un texte de circonstance que comme le dernier acte de la réflexion esthétique de l'auteur des Deux leçons sur l'art (1550). Au-delà de la mort de Michel-Ange, c'est aussi celle du paragone que célèbre Varchi ; un outil résolument dépassé à l'aube du baroque, dont ces funérailles semblent mettre en scène l'accouchement symbolique.