Opuscules sur la grammaire
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- Nombre de pages321
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.42 kg
- Dimensions15,6 cm × 24,1 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-35935-274-0
- EAN9782359352740
- Date de parution07/03/2019
- ÉditeurLambert-Lucas
- PréfacierMarc Arabyan
Résumé
Au tournant du XVIIIe siècle, Louis de Courcillon abbé de Dangeau (1643-1723) fonde la phonologie. Il décrit pour la première fois 33 "sons simples" de la langue française par paires oppositives minimales, découvre l'opposition entre consonnes sourdes et sonores, identifie les liquides, définit /??/, /??/, /oe?/ et /??/, comme des "voyèles nazales", étend le concept de nasales aux consonnes /m/ et /n/, explique pourquoi les graphies "au" (ou "eau"), "eu" et "ou" sont des "voyèles simples".
Il donne sur cette base deux réformes de l'orthographe d'usage. La première, que l'on peut dire "de dicto" car jamais appliquée, est inspirée de Port-Royal. La seconde, que l'on peut dire "de re" car effectivement mise en oeuvre, consiste à : Remplacer les "lettres grecques" par les "lettres latines" équivalentes : alfabet, gèografie, silabe... et supprimer "les lettres inutiles" : ébraïgue, ritme, vint (pour vingt)...
Remplacer le x muet final par s : jeus, oiseaus, deus, dishuit... Remplacer les consonnes doubles prononcées simples par des consonnes simples : come, dificulté, ocasion, vilage..., on pouroit... Remplacer en (pour noter /ã/) par an : anfant, antier, consantemant... Remplacer e ouvert + consonne double par e accent grave + consonne simple : éle, cète, ènemi, lètre, nouvèle, voyèle : il jète, ils viènent...
; et réserver l'accent aigu aux fins de mots : rèformé... à quoi s'ajoutent la réduction du nombre de traits d'union : dîje, peutêtre, dishuit... et le remplacement du c cédille pars : les Fransois. Cette réforme est à peu de choses près celle que préconisait la Commission Beslais en 1965 : elle préfigure celle que recommande l'association Erofa (Dictionnaire de l'orthographe rationalisée du français.
2018) : elle attend toujours sa réalisation.
Il donne sur cette base deux réformes de l'orthographe d'usage. La première, que l'on peut dire "de dicto" car jamais appliquée, est inspirée de Port-Royal. La seconde, que l'on peut dire "de re" car effectivement mise en oeuvre, consiste à : Remplacer les "lettres grecques" par les "lettres latines" équivalentes : alfabet, gèografie, silabe... et supprimer "les lettres inutiles" : ébraïgue, ritme, vint (pour vingt)...
Remplacer le x muet final par s : jeus, oiseaus, deus, dishuit... Remplacer les consonnes doubles prononcées simples par des consonnes simples : come, dificulté, ocasion, vilage..., on pouroit... Remplacer en (pour noter /ã/) par an : anfant, antier, consantemant... Remplacer e ouvert + consonne double par e accent grave + consonne simple : éle, cète, ènemi, lètre, nouvèle, voyèle : il jète, ils viènent...
; et réserver l'accent aigu aux fins de mots : rèformé... à quoi s'ajoutent la réduction du nombre de traits d'union : dîje, peutêtre, dishuit... et le remplacement du c cédille pars : les Fransois. Cette réforme est à peu de choses près celle que préconisait la Commission Beslais en 1965 : elle préfigure celle que recommande l'association Erofa (Dictionnaire de l'orthographe rationalisée du français.
2018) : elle attend toujours sa réalisation.
Au tournant du XVIIIe siècle, Louis de Courcillon abbé de Dangeau (1643-1723) fonde la phonologie. Il décrit pour la première fois 33 "sons simples" de la langue française par paires oppositives minimales, découvre l'opposition entre consonnes sourdes et sonores, identifie les liquides, définit /??/, /??/, /oe?/ et /??/, comme des "voyèles nazales", étend le concept de nasales aux consonnes /m/ et /n/, explique pourquoi les graphies "au" (ou "eau"), "eu" et "ou" sont des "voyèles simples".
Il donne sur cette base deux réformes de l'orthographe d'usage. La première, que l'on peut dire "de dicto" car jamais appliquée, est inspirée de Port-Royal. La seconde, que l'on peut dire "de re" car effectivement mise en oeuvre, consiste à : Remplacer les "lettres grecques" par les "lettres latines" équivalentes : alfabet, gèografie, silabe... et supprimer "les lettres inutiles" : ébraïgue, ritme, vint (pour vingt)...
Remplacer le x muet final par s : jeus, oiseaus, deus, dishuit... Remplacer les consonnes doubles prononcées simples par des consonnes simples : come, dificulté, ocasion, vilage..., on pouroit... Remplacer en (pour noter /ã/) par an : anfant, antier, consantemant... Remplacer e ouvert + consonne double par e accent grave + consonne simple : éle, cète, ènemi, lètre, nouvèle, voyèle : il jète, ils viènent...
; et réserver l'accent aigu aux fins de mots : rèformé... à quoi s'ajoutent la réduction du nombre de traits d'union : dîje, peutêtre, dishuit... et le remplacement du c cédille pars : les Fransois. Cette réforme est à peu de choses près celle que préconisait la Commission Beslais en 1965 : elle préfigure celle que recommande l'association Erofa (Dictionnaire de l'orthographe rationalisée du français.
2018) : elle attend toujours sa réalisation.
Il donne sur cette base deux réformes de l'orthographe d'usage. La première, que l'on peut dire "de dicto" car jamais appliquée, est inspirée de Port-Royal. La seconde, que l'on peut dire "de re" car effectivement mise en oeuvre, consiste à : Remplacer les "lettres grecques" par les "lettres latines" équivalentes : alfabet, gèografie, silabe... et supprimer "les lettres inutiles" : ébraïgue, ritme, vint (pour vingt)...
Remplacer le x muet final par s : jeus, oiseaus, deus, dishuit... Remplacer les consonnes doubles prononcées simples par des consonnes simples : come, dificulté, ocasion, vilage..., on pouroit... Remplacer en (pour noter /ã/) par an : anfant, antier, consantemant... Remplacer e ouvert + consonne double par e accent grave + consonne simple : éle, cète, ènemi, lètre, nouvèle, voyèle : il jète, ils viènent...
; et réserver l'accent aigu aux fins de mots : rèformé... à quoi s'ajoutent la réduction du nombre de traits d'union : dîje, peutêtre, dishuit... et le remplacement du c cédille pars : les Fransois. Cette réforme est à peu de choses près celle que préconisait la Commission Beslais en 1965 : elle préfigure celle que recommande l'association Erofa (Dictionnaire de l'orthographe rationalisée du français.
2018) : elle attend toujours sa réalisation.