Moraliser le capitalisme ?

Par : Anne Salmon

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  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • Poids0.345 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-271-06740-1
  • EAN9782271067401
  • Date de parution17/09/2009
  • CollectionSociété
  • ÉditeurCNRS

Résumé

Licenciements massifs, délocalisations, golden parachutes, stock options : moraliser le capitalisme ? Certains le préconisent. Actuellement, les entreprises entendent produire des valeurs. Les chartes éthiques, les codes déontologiques, les codes de conduites, les accords de responsabilité sociale d'entreprises sont au coeur de la communication interne et externe des grandes firmes internationales. Leur but ? Restaurer la confiance nécessaire aux affaires, motiver les salariés et s'assurer de leur loyauté. Ces garde-fous sont toutefois sérieusement ébranlés par la crise financière, économique et sociale. Catastrophes et scandales se succèdent. Capitalisme et éthique semblent irréconciliables. Pourtant historiquement, ils ont eu partie liée. L'éthique protestante à la naissance du capitalisme moderne, puis l'éthique progressiste à l'époque du capitalisme industriel ont bel et bien été mobilisées. En comparant les pratiques et les discours d'hier à ceux d'aujourd'hui, Anne Salmon interroge et examine la singularité du phénomène contemporain. Une éthique purement instrumentale n'est-elle pas cause d'une érosion des valeurs ? Et si le nouveau capitalisme était en lui-même l'une des sources d'une démoralisation de la société ?
Licenciements massifs, délocalisations, golden parachutes, stock options : moraliser le capitalisme ? Certains le préconisent. Actuellement, les entreprises entendent produire des valeurs. Les chartes éthiques, les codes déontologiques, les codes de conduites, les accords de responsabilité sociale d'entreprises sont au coeur de la communication interne et externe des grandes firmes internationales. Leur but ? Restaurer la confiance nécessaire aux affaires, motiver les salariés et s'assurer de leur loyauté. Ces garde-fous sont toutefois sérieusement ébranlés par la crise financière, économique et sociale. Catastrophes et scandales se succèdent. Capitalisme et éthique semblent irréconciliables. Pourtant historiquement, ils ont eu partie liée. L'éthique protestante à la naissance du capitalisme moderne, puis l'éthique progressiste à l'époque du capitalisme industriel ont bel et bien été mobilisées. En comparant les pratiques et les discours d'hier à ceux d'aujourd'hui, Anne Salmon interroge et examine la singularité du phénomène contemporain. Une éthique purement instrumentale n'est-elle pas cause d'une érosion des valeurs ? Et si le nouveau capitalisme était en lui-même l'une des sources d'une démoralisation de la société ?