Mon Dieu, je ne vous aime pas. Foi et spiritualité chez Marie Noël

Par : Benoît Lobet

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-85313-566-5
  • EAN9782853135665
  • Date de parution12/02/2009
  • CollectionSpiritualité
  • ÉditeurNouvelle Cité

Résumé

Pour saisir l'originalité du contenu de ce livre, rien de mieux que l'avant-propos de l'auteur : Je savais bien qu'un jour il me faudrait en découdre. Me dire, à moi-même d'abord, puis à qui veut l'entendre, les raisons souterraines d'une étrange complicité qui lie depuis plus de dix années un prêtre [l'auteur] encore jeune à une vieille femme déjà morte. Deux êtres dissemblables et que tout séparait : l'inviolable frontière qui court entre la vie et la mort, on l'a dit, puisque Marie Rouget, en poésie Marie Noël , comme le rappelle sa simple épitaphe, mourut un soir de décembre 1967, âgée de quatre-vingt-quatre ans, et je n'étais encore qu'un jeune enfant. Comment me suis-je, beaucoup plus tard, lié à cette dame vénérable qui, de l'extérieur, semblait un monument de littérature et de piété, comment m'a-t-elle même dicté certains choix essentiels, comment tant de fois a-t-elle pu, par-delà l'affreux fossé du tombeau, me consoler, m'encourager, m'aiguillonner ? Quel mystère dort dans ces textes, qu'un jour ont réveillé les questions angoissées d'un jeune homme ? (. .) Il faut chercher ailleurs : dans la foi, je veux dire dans cette lutte contre Dieu que, depuis Jacob, livrent tous les croyants, d'où ils sortent à la fois vainqueurs et blessés.
Pour saisir l'originalité du contenu de ce livre, rien de mieux que l'avant-propos de l'auteur : Je savais bien qu'un jour il me faudrait en découdre. Me dire, à moi-même d'abord, puis à qui veut l'entendre, les raisons souterraines d'une étrange complicité qui lie depuis plus de dix années un prêtre [l'auteur] encore jeune à une vieille femme déjà morte. Deux êtres dissemblables et que tout séparait : l'inviolable frontière qui court entre la vie et la mort, on l'a dit, puisque Marie Rouget, en poésie Marie Noël , comme le rappelle sa simple épitaphe, mourut un soir de décembre 1967, âgée de quatre-vingt-quatre ans, et je n'étais encore qu'un jeune enfant. Comment me suis-je, beaucoup plus tard, lié à cette dame vénérable qui, de l'extérieur, semblait un monument de littérature et de piété, comment m'a-t-elle même dicté certains choix essentiels, comment tant de fois a-t-elle pu, par-delà l'affreux fossé du tombeau, me consoler, m'encourager, m'aiguillonner ? Quel mystère dort dans ces textes, qu'un jour ont réveillé les questions angoissées d'un jeune homme ? (. .) Il faut chercher ailleurs : dans la foi, je veux dire dans cette lutte contre Dieu que, depuis Jacob, livrent tous les croyants, d'où ils sortent à la fois vainqueurs et blessés.