Métaphysique des relations chez Albert le Grand et Thomas d'Aquin

Par : Matthieu Raffray
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  • Nombre de pages519
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.805 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7116-2995-4
  • EAN9782711629954
  • Date de parution15/12/2022
  • CollectionBibliothèque thomiste
  • ÉditeurVrin
  • PréfacierRuedi Imbach

Résumé

Le primat ontologique de la relation est une caractéristique courante des philosophies contemporaines, comme de certaines propositions récentes de la théologie. Reconstituer l'histoire de la métaphysique de la relation, de ses origines grecques jusqu'au milieu du XIIIe siècle, permet donc d'évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle de ces " relationalismes " contemporains, à l'aune des grands systèmes théologiques du Moyen Age.
Dans leurs synthèses sententiaires, Albert le Grand et Thomas d'Aquin exploitent en effet la notion de relation comme un élément clef de leur édifice théologique, en privilégiant nettement une conception de l'être relatif héritée d'Aristote. En lisant avec précision les principaux textes des deux grands docteurs sur cette question (avec leur traduction française originale), l'auteur montre ainsi que le primat ontologique de la substance sur la relation constitue une condition indispensable à la mise en oeuvre de leur génie théologique.
Le primat ontologique de la relation est une caractéristique courante des philosophies contemporaines, comme de certaines propositions récentes de la théologie. Reconstituer l'histoire de la métaphysique de la relation, de ses origines grecques jusqu'au milieu du XIIIe siècle, permet donc d'évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle de ces " relationalismes " contemporains, à l'aune des grands systèmes théologiques du Moyen Age.
Dans leurs synthèses sententiaires, Albert le Grand et Thomas d'Aquin exploitent en effet la notion de relation comme un élément clef de leur édifice théologique, en privilégiant nettement une conception de l'être relatif héritée d'Aristote. En lisant avec précision les principaux textes des deux grands docteurs sur cette question (avec leur traduction française originale), l'auteur montre ainsi que le primat ontologique de la substance sur la relation constitue une condition indispensable à la mise en oeuvre de leur génie théologique.