Mercedes-Benz. Sur des lettres à Hrabal

Par : Pawel Huelle
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  • Nombre de pages166
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-07-076753-1
  • EAN9782070767533
  • Date de parution28/10/2004
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurJean-Yves Erhel

Résumé

Mercedes-Benz se présente d'abord comme une longue lettre posthume de Pawel Huelle à son maître et ami Bohumil Hrabal. Le romancier polonais feint de vouloir raconter ses leçons de conduite à l'écrivain tchèque, mais, au-delà des rues embouteillées de Gdansk, le récit nous entraîne dans les méandres sentimentaux du narrateur, fraîchement divorcé et totalement sous le charme de sa monitrice, la ravissante Mlle Ciwle, et ceux de son histoire familiale et de l'histoire de la Pologne. Les rues de Gdansk évoquent ainsi les routes galiciennes sur lesquelles la grand-mère du narrateur a appris à conduire - dans une Citroën qui a fini sa vie sous un train - et plus largement la société polonaise de l'entre-deux-guerres. A ces images d'un âge d'or recouvert par des décennies de communisme s'opposent enfin les échos de la vie prosaïque et presque misérable de Mlle Ciwle dans la Pologne contemporaine. Les histoires semblent se multiplier à l'infini, et les récits entrelacés sont comme suspendus par la tension érotique des conversations entre le narrateur au volant et son adroite monitrice. Par cette longue boucle romanesque écrite presque d'un seul tenant usais tout en digressions, Pawel Huelle nous offre un livre qui interroge notre rapport au passé tout comme les difficultés d'adaptation de certains êtres délicats à la vie moderne. A travers l'évocation nostalgique des Citroën et des Mercedes d'autrefois qui ont cédé la place à l'efficacité des petites Fiat modernes, il nous propose aussi une métaphore surprenante et tout en subtilité de l'histoire du vingtième siècle. Et surtout, il nous offre un miracle de légèreté, de mélancolie et d'humour.
Mercedes-Benz se présente d'abord comme une longue lettre posthume de Pawel Huelle à son maître et ami Bohumil Hrabal. Le romancier polonais feint de vouloir raconter ses leçons de conduite à l'écrivain tchèque, mais, au-delà des rues embouteillées de Gdansk, le récit nous entraîne dans les méandres sentimentaux du narrateur, fraîchement divorcé et totalement sous le charme de sa monitrice, la ravissante Mlle Ciwle, et ceux de son histoire familiale et de l'histoire de la Pologne. Les rues de Gdansk évoquent ainsi les routes galiciennes sur lesquelles la grand-mère du narrateur a appris à conduire - dans une Citroën qui a fini sa vie sous un train - et plus largement la société polonaise de l'entre-deux-guerres. A ces images d'un âge d'or recouvert par des décennies de communisme s'opposent enfin les échos de la vie prosaïque et presque misérable de Mlle Ciwle dans la Pologne contemporaine. Les histoires semblent se multiplier à l'infini, et les récits entrelacés sont comme suspendus par la tension érotique des conversations entre le narrateur au volant et son adroite monitrice. Par cette longue boucle romanesque écrite presque d'un seul tenant usais tout en digressions, Pawel Huelle nous offre un livre qui interroge notre rapport au passé tout comme les difficultés d'adaptation de certains êtres délicats à la vie moderne. A travers l'évocation nostalgique des Citroën et des Mercedes d'autrefois qui ont cédé la place à l'efficacité des petites Fiat modernes, il nous propose aussi une métaphore surprenante et tout en subtilité de l'histoire du vingtième siècle. Et surtout, il nous offre un miracle de légèreté, de mélancolie et d'humour.