Mémoires de B***, secrétaire de M. L. C. D. R.

Par : Gatien Courtilz de Sandras
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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7453-6251-3
  • EAN9782745362513
  • Date de parution24/01/2025
  • CollectionL'âge des lumières
  • ÉditeurHonoré Champion
  • AnnotateurNicolas Fréry
  • AnnotateurErik Leborgne
  • PréfacierEmmanuelle Sempère

Résumé

Onze ans après ses "Mémoires de d'Artagnan", auxquels Dumas a offert une éclatante postérité littéraire, Courtilz de Sandras (1644-1712), écrivain prolifique et clandestin aujourd'hui reconnu comme un pionnier du roman à la première personne, fait paraître ses derniers mémoires apocryphes : les "Mémoires de B". Cet ouvrage hybride associe, selon la formule dont Courtilz est l'inventeur, le plaisir du romanesque - attaque de carrosse, enrôlement par des corsaires, récit d'une jeune Grecque qui se venge dans le sang de son amant - et l'examen sans complaisance d'une période politiquement troublée, marquée par la figure toute-puissante de Richelieu. Dans une société où l'on est ce que l'on naît, Courtilz donne la parole à un narrateur anonyme qu'un drame originaire, dont se souviendra Marivaux au seuil de "La Vie de Marianne", condamne à ignorer son ascendance en dépit de son sentiment d'élection aristocratique. L'infructueuse quête d'identité de B aboutit, à mesure qu'il devient le serviteur dévoué de Richelieu, à une dissolution de l'individualité dans le fracas de l'histoire.
Onze ans après ses "Mémoires de d'Artagnan", auxquels Dumas a offert une éclatante postérité littéraire, Courtilz de Sandras (1644-1712), écrivain prolifique et clandestin aujourd'hui reconnu comme un pionnier du roman à la première personne, fait paraître ses derniers mémoires apocryphes : les "Mémoires de B". Cet ouvrage hybride associe, selon la formule dont Courtilz est l'inventeur, le plaisir du romanesque - attaque de carrosse, enrôlement par des corsaires, récit d'une jeune Grecque qui se venge dans le sang de son amant - et l'examen sans complaisance d'une période politiquement troublée, marquée par la figure toute-puissante de Richelieu. Dans une société où l'on est ce que l'on naît, Courtilz donne la parole à un narrateur anonyme qu'un drame originaire, dont se souviendra Marivaux au seuil de "La Vie de Marianne", condamne à ignorer son ascendance en dépit de son sentiment d'élection aristocratique. L'infructueuse quête d'identité de B aboutit, à mesure qu'il devient le serviteur dévoué de Richelieu, à une dissolution de l'individualité dans le fracas de l'histoire.