Médias et recompositions politiques dans la Tunisie post-Ben Ali

Par : Enrique Klaus, Oliver Koch
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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.417 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-8111-2693-3
  • EAN9782811126933
  • Date de parution27/08/2020
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Dans le sillage de la fuite du Palais de Carthage, de nombreuses analyses ont été produites sur le rôle des médias dans le processus qui a conduit à ce changement politique majeur de l'histoire contemporaine de la Tunisie. Les travaux portant sur les réseaux socionumériques, et principalement Facebook, sont, de loin, les plus nombreux. Certains d'entre eux reposent sur des protocoles de recherche solides, d'autres se cantonnent à l'émerveillement d'une soi-disant "révolution Facebook" cristallisé en vulgate explicative de cette séquence historique.
En tout état de cause, cette insistance sur ces nouveaux outils médiatiques a eu pour conséquence de passer sous silence ou de minorer les recompositions qui ont été à l'oeuvre dans toute l'écologie des médias tunisiens depuis 2011. Or, les médias dits traditionnels ont été le théâtre de reconfigurations significatives qui se sont notamment traduites par une augmentation du nombre de titres de presse et d'opérateurs audiovisuels, mais aussi d'expérimentations diverses et variées de ce à quoi sert ou devrait servir le journalisme.
Cet ouvrage tente de remédier à cet état de fait dans la production académique sur ce moment charnière de l'histoire de la Tunisie. Il réunit huit contributions originales réparties en deux grands axes. Le premier vise à mettre en perspective historique et épistémologique la question des médias et de leurs rôles dans les changements politiques. Le second compile des études de cas sur différents secteurs des médias tunisiens.
Ainsi, sont réunies des contributions traitant tout à la fois du secteur audiovisuel et de sa régulation, de la presse écrite, de l'information d'agence, mais également des pure-players de l'information numérique et de la presse satirique en ligne. Adossée aux considérations épistémologiques et théoriques de la première partie, la lecture croisée de ces études de cas donne une intelligibilité nouvelle aux réagencements entre médias et politique lors d'une séquence de changement politique, à rebours des études d'inspirations transitologiques.
Dans le sillage de la fuite du Palais de Carthage, de nombreuses analyses ont été produites sur le rôle des médias dans le processus qui a conduit à ce changement politique majeur de l'histoire contemporaine de la Tunisie. Les travaux portant sur les réseaux socionumériques, et principalement Facebook, sont, de loin, les plus nombreux. Certains d'entre eux reposent sur des protocoles de recherche solides, d'autres se cantonnent à l'émerveillement d'une soi-disant "révolution Facebook" cristallisé en vulgate explicative de cette séquence historique.
En tout état de cause, cette insistance sur ces nouveaux outils médiatiques a eu pour conséquence de passer sous silence ou de minorer les recompositions qui ont été à l'oeuvre dans toute l'écologie des médias tunisiens depuis 2011. Or, les médias dits traditionnels ont été le théâtre de reconfigurations significatives qui se sont notamment traduites par une augmentation du nombre de titres de presse et d'opérateurs audiovisuels, mais aussi d'expérimentations diverses et variées de ce à quoi sert ou devrait servir le journalisme.
Cet ouvrage tente de remédier à cet état de fait dans la production académique sur ce moment charnière de l'histoire de la Tunisie. Il réunit huit contributions originales réparties en deux grands axes. Le premier vise à mettre en perspective historique et épistémologique la question des médias et de leurs rôles dans les changements politiques. Le second compile des études de cas sur différents secteurs des médias tunisiens.
Ainsi, sont réunies des contributions traitant tout à la fois du secteur audiovisuel et de sa régulation, de la presse écrite, de l'information d'agence, mais également des pure-players de l'information numérique et de la presse satirique en ligne. Adossée aux considérations épistémologiques et théoriques de la première partie, la lecture croisée de ces études de cas donne une intelligibilité nouvelle aux réagencements entre médias et politique lors d'une séquence de changement politique, à rebours des études d'inspirations transitologiques.