Marges urbaines et néolibéralisme en Méditerranée

Par : Nora Semmoud, Bénédicte Florin, Olivier Legros, Florence Troin

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  • Nombre de pages287
  • PrésentationBroché
  • Poids0.534 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-86906-357-0
  • EAN9782869063570
  • Date de parution03/04/2014
  • CollectionVilles et Territoires
  • ÉditeurPU François Rabelais
  • PréfacierPhilippe Gervais-Lambony

Résumé

Manifestations contre les grands projets urbains en Turquie, mouvements sociaux en Grèce et en Espagne, "printemps arabes" : la Méditerranée figure aujourd'hui parmi les principaux foyers de luttes sociales dans le monde. Expression des aspirations à la démocratie des couches populaires et des classes moyennes, ces mobilisations dénoncent également la brutalité des politiques de libéralisation et de la "crise" économique et financière, ainsi que les effets des grands projets et autres transformations urbaines liées à l'"urbanisme néolibéral".
Comment analyser ce mode particulier de fabrique et de pilotage de la ville ? Quels sont les processus de marginalisation qui y sont liés ? Et surtout, comment réagissent les citadins lorsqu'ils sont confrontés aux acteurs dominants de la production de l'espace urbain ? Pour répondre à ces questions essentielles, les contributeurs à cet ouvrage privilégient une posture originale : analyser les dynamiques en cours dans les marges urbaines.
Espaces stigmatisés et dévalorisés, les marges urbaines sont certes des lieux de relégation, mais ce sont aussi des espaces-réserves pour les acteurs publics et les investisseurs privés. Enfin, ce sont des lieux de vie où, dans un contexte marqué par les processus de fragmentation, de cloisonnement et d'exclusion, les habitants continuent néanmoins d'"inventer la ville" et d'interpeller les pouvoirs en place.
Manifestations contre les grands projets urbains en Turquie, mouvements sociaux en Grèce et en Espagne, "printemps arabes" : la Méditerranée figure aujourd'hui parmi les principaux foyers de luttes sociales dans le monde. Expression des aspirations à la démocratie des couches populaires et des classes moyennes, ces mobilisations dénoncent également la brutalité des politiques de libéralisation et de la "crise" économique et financière, ainsi que les effets des grands projets et autres transformations urbaines liées à l'"urbanisme néolibéral".
Comment analyser ce mode particulier de fabrique et de pilotage de la ville ? Quels sont les processus de marginalisation qui y sont liés ? Et surtout, comment réagissent les citadins lorsqu'ils sont confrontés aux acteurs dominants de la production de l'espace urbain ? Pour répondre à ces questions essentielles, les contributeurs à cet ouvrage privilégient une posture originale : analyser les dynamiques en cours dans les marges urbaines.
Espaces stigmatisés et dévalorisés, les marges urbaines sont certes des lieux de relégation, mais ce sont aussi des espaces-réserves pour les acteurs publics et les investisseurs privés. Enfin, ce sont des lieux de vie où, dans un contexte marqué par les processus de fragmentation, de cloisonnement et d'exclusion, les habitants continuent néanmoins d'"inventer la ville" et d'interpeller les pouvoirs en place.