Magaloff, prince des pianistes

Par : Jean-François Monnard
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  • Nombre de pages64
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-88968-088-7
  • EAN9782889680887
  • Date de parution23/03/2023
  • CollectionPresto
  • ÉditeurinFOLIO

Résumé

Trente ans après sa mort, l'Histoire conserve le souvenir d'un interprète qui n'était là que pour servir la musique. C'est bien d'un prince dont parle ce livre. Né à Saint-Pétersbourg en 1912, le célèbre pianiste Nikita Magaloff vient d'une autre époque. C'est en écoutant jouer sa mère que le petit Nikita découvre le royaume qui sera le sien : la musique. Il aura la chance de connaître Prokofieff, d'entendre Rachmaninov et de former un duo avec le violoniste Joseph Szigeti dont il épouse la fille.
En 1939, il décide de s'établir en Suisse. Appelé en 1949 à la succession de Dinu Lipatti au Conservatoire de Genève, il conserve sa classe jusqu'en 1959 et y dispense un enseignement légendaire. De nombreux jeunes pianistes vont profiter de ses conseils toujours pertinents, jamais humiliants. C'est dans les années cinquante, après des succès fracassants à New York, que sa carrière internationale prend de l'essor ; parcourant le monde dans tous les sens, il suscite l'enthousiasme des foules.
Son répertoire est immense. Un fil secret le rattachait à Chopin, mais Magaloff ne s'est jamais laissé enfermer dans une spécialité. Il jouait tout à la perfection, dans un vaste répertoire allant de Haydn à Stravinsky. Chez lui, tout venait de l'intérieur, sans aucun effet. Rien qui pût suggérer le hors-norme. Aucune manifestation d'ego dans son jeu. Seule l'oeuvre comptait. La notoriété n'aura en rien changé sa manière d'être.
Après avoir donné son dernier récital à Milan, Nikita Magaloff meurt à Vevey, le 26 décembre 1992.
Trente ans après sa mort, l'Histoire conserve le souvenir d'un interprète qui n'était là que pour servir la musique. C'est bien d'un prince dont parle ce livre. Né à Saint-Pétersbourg en 1912, le célèbre pianiste Nikita Magaloff vient d'une autre époque. C'est en écoutant jouer sa mère que le petit Nikita découvre le royaume qui sera le sien : la musique. Il aura la chance de connaître Prokofieff, d'entendre Rachmaninov et de former un duo avec le violoniste Joseph Szigeti dont il épouse la fille.
En 1939, il décide de s'établir en Suisse. Appelé en 1949 à la succession de Dinu Lipatti au Conservatoire de Genève, il conserve sa classe jusqu'en 1959 et y dispense un enseignement légendaire. De nombreux jeunes pianistes vont profiter de ses conseils toujours pertinents, jamais humiliants. C'est dans les années cinquante, après des succès fracassants à New York, que sa carrière internationale prend de l'essor ; parcourant le monde dans tous les sens, il suscite l'enthousiasme des foules.
Son répertoire est immense. Un fil secret le rattachait à Chopin, mais Magaloff ne s'est jamais laissé enfermer dans une spécialité. Il jouait tout à la perfection, dans un vaste répertoire allant de Haydn à Stravinsky. Chez lui, tout venait de l'intérieur, sans aucun effet. Rien qui pût suggérer le hors-norme. Aucune manifestation d'ego dans son jeu. Seule l'oeuvre comptait. La notoriété n'aura en rien changé sa manière d'être.
Après avoir donné son dernier récital à Milan, Nikita Magaloff meurt à Vevey, le 26 décembre 1992.