Troubles au Panjab, prise d'assaut du Temple d'or d'Amritsar par l'armée indienne, assassinat d'Indira Gandhi par ses gardes du corps sikhs : les Sikhs ont fait ces dernières années une entrée fracassante sur la scène médiatique. L'ouvrage que l'Abbé Michel Delahoutre, ancien titulaire du cours des religions indiennes à l'Institut Catholique de Paris, consacre aux Sikhs n'occulte pas ces aspects maritiaux, mais, au-delà de l'activisme d'une minorité, dresse le portrait d'une religion sereine et épurée : monothéisme strict, sens de la transcendance et de la beauté, livres sacrés d'une grande force poétique, liturgie ramenée à l'écoute de la parole, rejet des excès ascétiques, du ritualisme et du système de castes.
Malgré son histoire relativement brève (cinq siècles) et ses effectifs modestes à l'échelle indienne (15 millions de membres), le sikhisme mérite d'être compté au rang des religions universelles.
Troubles au Panjab, prise d'assaut du Temple d'or d'Amritsar par l'armée indienne, assassinat d'Indira Gandhi par ses gardes du corps sikhs : les Sikhs ont fait ces dernières années une entrée fracassante sur la scène médiatique. L'ouvrage que l'Abbé Michel Delahoutre, ancien titulaire du cours des religions indiennes à l'Institut Catholique de Paris, consacre aux Sikhs n'occulte pas ces aspects maritiaux, mais, au-delà de l'activisme d'une minorité, dresse le portrait d'une religion sereine et épurée : monothéisme strict, sens de la transcendance et de la beauté, livres sacrés d'une grande force poétique, liturgie ramenée à l'écoute de la parole, rejet des excès ascétiques, du ritualisme et du système de castes.
Malgré son histoire relativement brève (cinq siècles) et ses effectifs modestes à l'échelle indienne (15 millions de membres), le sikhisme mérite d'être compté au rang des religions universelles.