Les sciences modernes en Egypte. Transfert et appropriation 1805-1902
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- Nombre de pages528
- PrésentationBroché
- Poids0.86 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
- ISBN978-2-7053-3813-8
- EAN9782705338138
- Date de parution21/01/2009
- ÉditeurGeuthner (Paul)
- PréfacierRoshdi Rashed
Résumé
L'irruption des savoirs scientifiques européens en Égypte, à partir du règne de Muhammad `Ali, a largement contribué à transformer le paysage économique, socio-politique et culturel des pays arabes au XIXe siècle. Les divers projets de modernisation qui en ont résulté ont du reste été abondamment commentés par les historiens de cette époque. Cet ouvrage tente précisément d'analyser les modes d'acclimatation, d'assimilation ou d'appropriation des nouveaux savoirs et savoir-faire, en portant l'analyse sur trois corpus principaux : les institutions, les contenus scientifiques et la reconstruction d'une langue scientifique en arabe. Fruit d'une volonté politique délibérée, la prise en charge de leur destin scientifique par les Égyptiens eux-mêmes constitue l'une des principales caractéristiques de cette période. Dans ce contexte, le patrimoine scientifique de même que les activités scientifiques et techniques traditionnelles, jouent tout au long du XIXe siècle un rôle primordial dans la légitimation de nouveaux savoirs. L'occupation britannique contribuera toutefois à briser ce processus d'appropriation et l'on assistera, à la charnière des deux siècles, à une sorte de ré-occidentalisation des sciences modernes.
L'irruption des savoirs scientifiques européens en Égypte, à partir du règne de Muhammad `Ali, a largement contribué à transformer le paysage économique, socio-politique et culturel des pays arabes au XIXe siècle. Les divers projets de modernisation qui en ont résulté ont du reste été abondamment commentés par les historiens de cette époque. Cet ouvrage tente précisément d'analyser les modes d'acclimatation, d'assimilation ou d'appropriation des nouveaux savoirs et savoir-faire, en portant l'analyse sur trois corpus principaux : les institutions, les contenus scientifiques et la reconstruction d'une langue scientifique en arabe. Fruit d'une volonté politique délibérée, la prise en charge de leur destin scientifique par les Égyptiens eux-mêmes constitue l'une des principales caractéristiques de cette période. Dans ce contexte, le patrimoine scientifique de même que les activités scientifiques et techniques traditionnelles, jouent tout au long du XIXe siècle un rôle primordial dans la légitimation de nouveaux savoirs. L'occupation britannique contribuera toutefois à briser ce processus d'appropriation et l'on assistera, à la charnière des deux siècles, à une sorte de ré-occidentalisation des sciences modernes.