Les révolutions du capitalisme

Par : Maurizio Lazzarato

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 28 juin et le 1 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages259
  • PrésentationBroché
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-84671-104-6
  • EAN9782846711043
  • Date de parution22/09/2004
  • ÉditeurEmpecheurs De Penser En Rond

Résumé

Le capitalisme pourrait bien se transformer plus vite que ses adversaires, les laissant toujours en retard d'une époque. C'est le sentiment que l'on peut avoir à observer la manière dont certains répètent les analyses marxistes ou celles, symétriques, des économistes classiques. En se différenciant en un capitalisme de l'invention, préoccupé par la captation de la " coopération entre cerveaux ", d'une part, et un capitalisme de la reproduction, souvent réimplanté dans les pays pauvres, d'autre part, le capitalisme a changé.
Cela ne peut pas être sans conséquences sur la manière de s'opposer à lui. Comment rendre compte des concepts de travail, de production, de consommation, de communication, d'information et de coopération en assumant que le capitalisme n'est pas un " mode de production " (Marx), mais une production de mo(n)des ? Comment sortir de la double impasse de l'individuel et du collectif avec laquelle les théories libérales comme les théories socialistes ont pensé la " production de subjectivité " ? Comment traduire le concept de multiplicité en politique ? Comment penser le conflit non plus à partir de la contradiction dialectique, d'un dualisme de classes ou d'une division ami/ennemi, mais de la logique de l'incompossible (Leibniz) qui régit un monde où les possibles bifurquent et coexistent à la fois (Borges) ? En utilisant la boîte à outils de la sociologie de " la différence et la répétition " (Gabriel Tarde), de la philosophie de l'événement (Deleuze et Bakhtine) et une théorie du pouvoir comme action sur des actions possibles (Foucault).
Le capitalisme pourrait bien se transformer plus vite que ses adversaires, les laissant toujours en retard d'une époque. C'est le sentiment que l'on peut avoir à observer la manière dont certains répètent les analyses marxistes ou celles, symétriques, des économistes classiques. En se différenciant en un capitalisme de l'invention, préoccupé par la captation de la " coopération entre cerveaux ", d'une part, et un capitalisme de la reproduction, souvent réimplanté dans les pays pauvres, d'autre part, le capitalisme a changé.
Cela ne peut pas être sans conséquences sur la manière de s'opposer à lui. Comment rendre compte des concepts de travail, de production, de consommation, de communication, d'information et de coopération en assumant que le capitalisme n'est pas un " mode de production " (Marx), mais une production de mo(n)des ? Comment sortir de la double impasse de l'individuel et du collectif avec laquelle les théories libérales comme les théories socialistes ont pensé la " production de subjectivité " ? Comment traduire le concept de multiplicité en politique ? Comment penser le conflit non plus à partir de la contradiction dialectique, d'un dualisme de classes ou d'une division ami/ennemi, mais de la logique de l'incompossible (Leibniz) qui régit un monde où les possibles bifurquent et coexistent à la fois (Borges) ? En utilisant la boîte à outils de la sociologie de " la différence et la répétition " (Gabriel Tarde), de la philosophie de l'événement (Deleuze et Bakhtine) et une théorie du pouvoir comme action sur des actions possibles (Foucault).
Guerres et capital
Eric Alliez, Maurizio Lazzarato
Grand Format
20,00 €