Les paysans de Mancang. Chronique d'un village taiwanais

Par : Ying Cheng

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  • Nombre de pages386
  • PrésentationBroché
  • Poids0.665 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN2-84586-364-0
  • EAN9782845863644
  • Date de parution15/09/2003
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Après que le régime communiste eut fermé les campagnes du continent aux observations des anthropologues, la paysannerie chinoise est restée longtemps méconnue, objet de tous les clichés à défaut d'études de terrain approfondies. Entre-temps, les villages de Taiwan fournissaient un champ d'analyse privilégié pour les ethnologues désireux de poursuivre leurs recherches sur les us et coutumes des paysans chinois. La vie quotidienne, observée dans un de ces villages en 1979-1980 et décrite dans la présente monographie, permet, toutes proportions gardées, de mieux comprendre les évolutions en cours dans les campagnes maintenant décollectivisées de la province chinoise du Fujian qui, de l'autre côté du détroit, partagent avec les paysans de Taiwan la même langue et la même culture. La chronique ainsi proposée s'est efforcée de laisser la parole aux villageois, de décrire concrètement leur comportement dans la vie de tous les jours, en famille, aux champs aussi bien que dans les fêtes familiales ou religieuses. Et c'est une société dure au travail, âpre au gain qui transparaît, finalement peu différente en cela d'autres paysanneries du monde. Ce qui semble la différencier, à Taiwan comme sur le continent, c'est cette propension des paysans chinois, relevée de longue date, à construire leurs relations, à tisser des réseaux particuliers de parents et d'amis, au travers d'échanges multiples et codifiés. Cette " sociabilité médiate " est ainsi le ciment de ce monde villageois, fondement de stratégies individuelles pouvant servir à des fins d'enrichissement personnel comme de simple prestige.
Après que le régime communiste eut fermé les campagnes du continent aux observations des anthropologues, la paysannerie chinoise est restée longtemps méconnue, objet de tous les clichés à défaut d'études de terrain approfondies. Entre-temps, les villages de Taiwan fournissaient un champ d'analyse privilégié pour les ethnologues désireux de poursuivre leurs recherches sur les us et coutumes des paysans chinois. La vie quotidienne, observée dans un de ces villages en 1979-1980 et décrite dans la présente monographie, permet, toutes proportions gardées, de mieux comprendre les évolutions en cours dans les campagnes maintenant décollectivisées de la province chinoise du Fujian qui, de l'autre côté du détroit, partagent avec les paysans de Taiwan la même langue et la même culture. La chronique ainsi proposée s'est efforcée de laisser la parole aux villageois, de décrire concrètement leur comportement dans la vie de tous les jours, en famille, aux champs aussi bien que dans les fêtes familiales ou religieuses. Et c'est une société dure au travail, âpre au gain qui transparaît, finalement peu différente en cela d'autres paysanneries du monde. Ce qui semble la différencier, à Taiwan comme sur le continent, c'est cette propension des paysans chinois, relevée de longue date, à construire leurs relations, à tisser des réseaux particuliers de parents et d'amis, au travers d'échanges multiples et codifiés. Cette " sociabilité médiate " est ainsi le ciment de ce monde villageois, fondement de stratégies individuelles pouvant servir à des fins d'enrichissement personnel comme de simple prestige.