Les pas de l'eau

Par : Sohrâb Sepehrî

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  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • Poids0.112 kg
  • Dimensions11,4 cm × 16,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-7291-0608-1
  • EAN9782729106089
  • Date de parution15/01/1991
  • CollectionOrphée
  • ÉditeurLa Différence
  • TraducteurDaryush Shayegan

Résumé

Il ne nous appartient pas de percer le mystère de la rose / Nous ne pouvons à la rigueur / Que nous baigner dans la magie de la fleur / Dresser notre tente par-delà le savoir / Ou tremper notre main dans le sortilège d'une feuille / Et nous mettre ensuite à la table du banquet / Et à l'aube, quand se lève le soleil, renaître à nouveau / Donnant libre cours à nos exaltations / Arrosons de fraîcheur la perception de l'espace / De la couleur, de son et des fenêtres / Et laissons filtrer le ciel entre les deux syllabes de l'Être / Vidons et remplissons nos poumons du souffle de l'éternit / Allégeons le dos frêle des hirondelles du fardeau du savoir / Enlevons leur nom aux nuages / Aux platanes, aux moustiques, à l'été / Et empruntant les traces humides de la pluie / Gravissons les hauteurs de l'amour / Et ouvrons la porte à l'homme, à la lumière, à la plante, à l'insecte / Et peut-être devons-nous poursuivre / L'appel de la Vérité / Entre l'immémoriale vision du lotus / Et l'actualité de notre siècle.
Il ne nous appartient pas de percer le mystère de la rose / Nous ne pouvons à la rigueur / Que nous baigner dans la magie de la fleur / Dresser notre tente par-delà le savoir / Ou tremper notre main dans le sortilège d'une feuille / Et nous mettre ensuite à la table du banquet / Et à l'aube, quand se lève le soleil, renaître à nouveau / Donnant libre cours à nos exaltations / Arrosons de fraîcheur la perception de l'espace / De la couleur, de son et des fenêtres / Et laissons filtrer le ciel entre les deux syllabes de l'Être / Vidons et remplissons nos poumons du souffle de l'éternit / Allégeons le dos frêle des hirondelles du fardeau du savoir / Enlevons leur nom aux nuages / Aux platanes, aux moustiques, à l'été / Et empruntant les traces humides de la pluie / Gravissons les hauteurs de l'amour / Et ouvrons la porte à l'homme, à la lumière, à la plante, à l'insecte / Et peut-être devons-nous poursuivre / L'appel de la Vérité / Entre l'immémoriale vision du lotus / Et l'actualité de notre siècle.