Les mots de l'existentialisme
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- Nombre de pages63
- PrésentationBroché
- Poids0.1 kg
- Dimensions14,5 cm × 19,0 cm × 0,5 cm
- ISBN2-7298-4646-8
- EAN9782729846466
- Date de parution01/01/1993
- ÉditeurEllipses
Résumé
Dans l'horizon de l'histoire de la pensée, Sartre est le dernier moment des philosophies de la subjectivité inaugurées avec Descartes et l'époque moderne. Il conduit à sa forme extrême l'affirmation que toute notre pensée, que toutes nos conduites s'enracinent dans la spécificité de la conscience et de la liberté. La conscience est l'ouverture vers le monde; la liberté, notre nécessité d'inventer les chemins de l'humanité. Ainsi les premières œuvres de Sartre sont-elles de pure philosophie. Mais l'importance de plus en plus massive de la situation dans laquelle chaque homme se trouve et de ses caractères factuels tant personnels, matériels qu'historiques auxquels il lui appartient de donner sens, oriente l'activité de Sartre dans d'autres domaines investis par l'enjeu philosophique. Romans, pièces de théâtre, revue des Temps modernes, prises de position et contacts politiques, sont autant de conséquences de deux thèses philosophiques décisives: l'homme est ce qu'il fait; l'homme est une existence et pas seulement une pensée solitaire et rationnelle. Aussi la sémantique sartrienne présente-t-elle une double particularité : d'une part des termes d'une langue philosophique de spécialiste, d'autre part la signification renouvelée et spécifique de formules de la langue courante.
Une œuvre aussi foisonnante et diverse n'évite sûrement pas les contradictions et les difficultés de cohérence. Encore faut-il avant de prendre une distance critique, s'efforcer d'en suivre les méandres et les lignes de force.
Dans l'horizon de l'histoire de la pensée, Sartre est le dernier moment des philosophies de la subjectivité inaugurées avec Descartes et l'époque moderne. Il conduit à sa forme extrême l'affirmation que toute notre pensée, que toutes nos conduites s'enracinent dans la spécificité de la conscience et de la liberté. La conscience est l'ouverture vers le monde; la liberté, notre nécessité d'inventer les chemins de l'humanité. Ainsi les premières œuvres de Sartre sont-elles de pure philosophie. Mais l'importance de plus en plus massive de la situation dans laquelle chaque homme se trouve et de ses caractères factuels tant personnels, matériels qu'historiques auxquels il lui appartient de donner sens, oriente l'activité de Sartre dans d'autres domaines investis par l'enjeu philosophique. Romans, pièces de théâtre, revue des Temps modernes, prises de position et contacts politiques, sont autant de conséquences de deux thèses philosophiques décisives: l'homme est ce qu'il fait; l'homme est une existence et pas seulement une pensée solitaire et rationnelle. Aussi la sémantique sartrienne présente-t-elle une double particularité : d'une part des termes d'une langue philosophique de spécialiste, d'autre part la signification renouvelée et spécifique de formules de la langue courante.
Une œuvre aussi foisonnante et diverse n'évite sûrement pas les contradictions et les difficultés de cohérence. Encore faut-il avant de prendre une distance critique, s'efforcer d'en suivre les méandres et les lignes de force.