" Comme ces oiseaux voyageurs qui ne se montrent guère qu'aux neiges de l'hiver, aux premières fleurs du printemps, les Savoisiens ont aussi leurs migrations périodiques. Dès que la dernière récolte est rentrée et que les neiges commencent à blanchir le sommet des montagnes, les enfants des familles pauvres vont chercher le travail sous un ciel moins rigoureux ; ils courent, en chantant, après la fortune. La fortune va plus vite qu'eux. [...]
[...] Vers la fin de novembre 1818, une troupe d'enfants de la Tarentaise, vallée haute et profonde, la plus pittoresque de la Savoie, descendait en France, sous la conduite de quelques parents, la plupart maîtres ramoneurs ou marchands ambulants, courant les foires et les marchés. "
(extrait)
" Comme ces oiseaux voyageurs qui ne se montrent guère qu'aux neiges de l'hiver, aux premières fleurs du printemps, les Savoisiens ont aussi leurs migrations périodiques. Dès que la dernière récolte est rentrée et que les neiges commencent à blanchir le sommet des montagnes, les enfants des familles pauvres vont chercher le travail sous un ciel moins rigoureux ; ils courent, en chantant, après la fortune. La fortune va plus vite qu'eux. [...]
[...] Vers la fin de novembre 1818, une troupe d'enfants de la Tarentaise, vallée haute et profonde, la plus pittoresque de la Savoie, descendait en France, sous la conduite de quelques parents, la plupart maîtres ramoneurs ou marchands ambulants, courant les foires et les marchés. "
(extrait)