Nino, un jeune mécanicien quitte sa Ligurie natale pour devenir ouvrier à Turin dans l'après-guerre. Là, il découvre la politique et les luttes : les convictions et les doutes. Il tombe amoureux de Giovanna, une jeune fille de la bonne société qui le fait tourner en bourrique. La lutte politique et les intermittences de l'amour déterminent le rythme fatal du récit comme les aventures de la liberté.
Histoire d'une éducation politique et sentimentale, Les jeunes du Pô est un roman d'Italo Calvino que très peu de lecteurs connaissent. Il n'a jamais été publié à lui seul en volume, ni en Italie ni ailleurs. Entre 1948 et 1951, Calvino, écrivain engagé et membre du Parti communiste, cultive l'ambition d'écrire un roman sur la classe ouvrière et la civilisation industrielle. Après avoir abandonné en cours de route plusieurs ébauches de narration, il achève la rédaction de ce court roman, dont il n'est pas satisfait.
Au moment où il renonce à le publier, il écrit d'un seul jet Le vicomte pourfendu. Six ans plus tard, en 1957, Pasolini propose à Calvino de faire paraître Les jeunes du Pô, resté inédit, dans sa revue Officina. Calvino accepte, non sans réticence. Malgré le jugement sévère de son auteur, Les jeunes du Pô mérite d'être enfin connu des lectrices et des lecteurs de Calvino, qui y retrouveront ses thèmes majeurs : le travail, l'amour, la ville, la nature, la politique et la recherche d'une vie harmonieuse.
C'est le roman des possibles et des refus ; des espérances et des déceptions : des illusions perdues. C'est le roman du fleuve aussi. Le Pô de Calvino, c'est la colline de Pavese : un lieu, des couleurs et des gens, un rêve dans lequel se fondre, un destin.
Nino, un jeune mécanicien quitte sa Ligurie natale pour devenir ouvrier à Turin dans l'après-guerre. Là, il découvre la politique et les luttes : les convictions et les doutes. Il tombe amoureux de Giovanna, une jeune fille de la bonne société qui le fait tourner en bourrique. La lutte politique et les intermittences de l'amour déterminent le rythme fatal du récit comme les aventures de la liberté.
Histoire d'une éducation politique et sentimentale, Les jeunes du Pô est un roman d'Italo Calvino que très peu de lecteurs connaissent. Il n'a jamais été publié à lui seul en volume, ni en Italie ni ailleurs. Entre 1948 et 1951, Calvino, écrivain engagé et membre du Parti communiste, cultive l'ambition d'écrire un roman sur la classe ouvrière et la civilisation industrielle. Après avoir abandonné en cours de route plusieurs ébauches de narration, il achève la rédaction de ce court roman, dont il n'est pas satisfait.
Au moment où il renonce à le publier, il écrit d'un seul jet Le vicomte pourfendu. Six ans plus tard, en 1957, Pasolini propose à Calvino de faire paraître Les jeunes du Pô, resté inédit, dans sa revue Officina. Calvino accepte, non sans réticence. Malgré le jugement sévère de son auteur, Les jeunes du Pô mérite d'être enfin connu des lectrices et des lecteurs de Calvino, qui y retrouveront ses thèmes majeurs : le travail, l'amour, la ville, la nature, la politique et la recherche d'une vie harmonieuse.
C'est le roman des possibles et des refus ; des espérances et des déceptions : des illusions perdues. C'est le roman du fleuve aussi. Le Pô de Calvino, c'est la colline de Pavese : un lieu, des couleurs et des gens, un rêve dans lequel se fondre, un destin.