Les Hauteurs Beantes De L'Europe. La Derive Ideologique De La Construction Europeenne

Par : Roland Hureaux
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  • Nombre de pages297
  • PrésentationBroché
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-86839-569-4
  • EAN9782868395696
  • Date de parution22/05/1999
  • CollectionCombats pour la liberté de l'e
  • ÉditeurGuibert (François-Xavier de)

Résumé

Les grands penseurs libéraux des années soixante et soixante-dix ont décrit le phénomène idéologique tel qu'il s'est manifesté sous sa forme dure dans les régimes totalitaires communistes et fascistes. La construction européenne, projet légitime dans son principe, connaît depuis 1985, et sous une forme tempérée, une dérive idéologique où l'on retrouve la plupart des caractères du phénomène idéologique : ambition sublime (ce que suggère l'image d'Alexandre Zinoviev, les hauteurs béantes) conceptions abstraites à prétention scientifique, volonté d'abolir les différences inscrites dans la nature (hier les différences sociales, aujourd'hui les différences nationales), dimension universaliste, langue de bois, bureaucratie. Cette dérive s'exprime, en particulier, dans les traités de Maastricht et d'Amsterdam. Même si l'Europe, à la différence des régimes totalitaires, cultive les libertés formelles, elle tend à vider de son contenu la démocratie et à imposer une " pensée unique ". Contrairement à ce que l'on croit, le projet n'est pas fédéraliste mais, comme tous les projets idéologiques, centraliste. Comme l'ont bien montré Hannah Arendt ou George Orwell l'idéologie aboutit toujours à l'effet contraire de ce qu'elle vise : la dérive idéologique de l'Europe qui, déjà, au travers du projet de monnaie unique, ralentit la croissance et multiplie les chômeurs, pourrait, au lieu de favoriser la bonne entente des peuples d'Europe, susciter la discorde et, au lieu de renforcer l'Europe, l'affaiblir. Au bout de l'idéologie : la guerre ? Pour éviter les catastrophes prévisibles, il est urgent de reprendre le chantier européen sur de nouvelles bases : une Europe sans idéologie, comme la concevait le général de Gaulle.
Les grands penseurs libéraux des années soixante et soixante-dix ont décrit le phénomène idéologique tel qu'il s'est manifesté sous sa forme dure dans les régimes totalitaires communistes et fascistes. La construction européenne, projet légitime dans son principe, connaît depuis 1985, et sous une forme tempérée, une dérive idéologique où l'on retrouve la plupart des caractères du phénomène idéologique : ambition sublime (ce que suggère l'image d'Alexandre Zinoviev, les hauteurs béantes) conceptions abstraites à prétention scientifique, volonté d'abolir les différences inscrites dans la nature (hier les différences sociales, aujourd'hui les différences nationales), dimension universaliste, langue de bois, bureaucratie. Cette dérive s'exprime, en particulier, dans les traités de Maastricht et d'Amsterdam. Même si l'Europe, à la différence des régimes totalitaires, cultive les libertés formelles, elle tend à vider de son contenu la démocratie et à imposer une " pensée unique ". Contrairement à ce que l'on croit, le projet n'est pas fédéraliste mais, comme tous les projets idéologiques, centraliste. Comme l'ont bien montré Hannah Arendt ou George Orwell l'idéologie aboutit toujours à l'effet contraire de ce qu'elle vise : la dérive idéologique de l'Europe qui, déjà, au travers du projet de monnaie unique, ralentit la croissance et multiplie les chômeurs, pourrait, au lieu de favoriser la bonne entente des peuples d'Europe, susciter la discorde et, au lieu de renforcer l'Europe, l'affaiblir. Au bout de l'idéologie : la guerre ? Pour éviter les catastrophes prévisibles, il est urgent de reprendre le chantier européen sur de nouvelles bases : une Europe sans idéologie, comme la concevait le général de Gaulle.