Les dynamiques pénales du sentiment d'injustice

Par : Amane Gogorza
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  • Nombre de pages162
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.306 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-36170-241-0
  • EAN9782361702410
  • Date de parution22/11/2022
  • CollectionCahiers Jean Monnet
  • ÉditeurPresses Université Toulouse 1

Résumé

De toutes les justices, la justice pénale est sans doute celle dont on attend le plus qu'elle réponde au sentiment d'injustice. Reconnaître le mal causé à la société et aux victimes, le rendre symboliquement à l'auteur de l'infraction tout en préservant la collectivité de maux futurs, telle est l'oeuvre de la justice pénale indéfectiblement vouée à l'apaisement des coeurs et des esprits. La justice rendue n'est cependant pas toujours celle qu'on attend.
Il y a bien sûr les faits restés impunis, en raison de leur méconnaissance, leur ancienneté, le manque de preuves. Mais il y a également les vérités qui lui échappent, même si elles en sont dérivées ; celles dont on a besoin pour comprendre, se reconstruire, se réconcilier ; celles dont on veut se saisir comme une alerte pour les générations futures. Ces carences ou impossibilités nourrissent le sentiment d'injustice, d'autant plus fortement que le rapport aux institutions est en pleine mutation.
De toutes les justices, la justice pénale est sans doute celle dont on attend le plus qu'elle réponde au sentiment d'injustice. Reconnaître le mal causé à la société et aux victimes, le rendre symboliquement à l'auteur de l'infraction tout en préservant la collectivité de maux futurs, telle est l'oeuvre de la justice pénale indéfectiblement vouée à l'apaisement des coeurs et des esprits. La justice rendue n'est cependant pas toujours celle qu'on attend.
Il y a bien sûr les faits restés impunis, en raison de leur méconnaissance, leur ancienneté, le manque de preuves. Mais il y a également les vérités qui lui échappent, même si elles en sont dérivées ; celles dont on a besoin pour comprendre, se reconstruire, se réconcilier ; celles dont on veut se saisir comme une alerte pour les générations futures. Ces carences ou impossibilités nourrissent le sentiment d'injustice, d'autant plus fortement que le rapport aux institutions est en pleine mutation.