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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-07-042168-6
  • EAN9782070421688
  • Date de parution26/03/2002
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

" C'est l'histoire toute simple d'un gars qui fait le manœuvre dans des petits ateliers de mécanique. Félix tente d'expliquer en phrases saines et drues son désarroi d'être incompris et de mal comprendre. Que ce soit dans ses discussions avec ses patrons, avec les cousins ou avec sa femme, Paulette, Félix souffre toujours de savoir mal s'exprimer. Il lui arrive même d'entrer en conflit, dans l'esprit de sa femme, avec de superbes mots de roman-feuilleton, et de perdre la bataille. Alors, il bat sa femme, au bout du désespoir. Tout comme on est contraint de faire la révolution lorsque les mots, les échanges et finalement l'existence ont perdu tout leur sens profond pour sombrer dans la vulgarité des idées trop couramment reçues et trop rarement ressenties. " J.M.
" C'est l'histoire toute simple d'un gars qui fait le manœuvre dans des petits ateliers de mécanique. Félix tente d'expliquer en phrases saines et drues son désarroi d'être incompris et de mal comprendre. Que ce soit dans ses discussions avec ses patrons, avec les cousins ou avec sa femme, Paulette, Félix souffre toujours de savoir mal s'exprimer. Il lui arrive même d'entrer en conflit, dans l'esprit de sa femme, avec de superbes mots de roman-feuilleton, et de perdre la bataille. Alors, il bat sa femme, au bout du désespoir. Tout comme on est contraint de faire la révolution lorsque les mots, les échanges et finalement l'existence ont perdu tout leur sens profond pour sombrer dans la vulgarité des idées trop couramment reçues et trop rarement ressenties. " J.M.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FlorianVigneronFuret du Nord Lille
5/5
un chef-d'oeuvre français (oui oui)
J'aurais peut-être dû attendre d'être sur mon lit de mort pour lire ce bouquin, pour profiter au mieux de ce qu'il apporte de définitif et de profond sur nos vies minuscules baignant dans l'infini des possibles. J'aurais dû le garder au fond de ma poche comme un bonbon empoisonné réservé pour le moment où il sera le meilleur. Mais je l'ai lu. Avant hier et hier. Et je ne serai plus jamais le même lecteur. Les coups c'est d'abord un ton, un langage qui n'existe plus que dans les films de René Château. On aimerait une version audio lue par Jean Gabin, ça aurait un foutu relief. Puis c'est un roman d'amour, l'histoire entre l'ouvrier Félix (le mal nommé) et Paulette (la secrétaire), un cran au dessus, qui connaît des choses, qui a des références, qui va à l'opéra et dont la famille pète plus haut que le cul qui lui sert pour s'asseoir sur la misère à laquelle elle croit échapper. Au début tout roule, Félix la séduit, lui fait quitter les griffes d'un type atroce (au passage un beau portrait de pervers narcissique avant que l'expression n'existe) et ils entament une route de petits bonheurs, de fêtes foraines, de bords de Seine. Avant que le vernis ne craque, que les mots ne sachent plus assez bien exprimer le malaise et qu'ils doivent se transformer en coups. Félix frappe. Entre eux il y a un monde qui s'est ouvert comme une plaie, mais dans lequel ils vont continuer d'avancer, car dans une plaie on est au chaud, peut-être plus qu'à la surface d'une peau froide comme le monde et ses vacheries. "La solitude, cette porte de la liberté", Félix l'a battue elle aussi, mais les coups ont un revers et la félicité vire au mal-être profond, à l'enlisement. Frapper pour refuser, refuser les faux-semblants, les compromis sociaux et culturels, en fait refuser la réalité, la vérité de ce monde injuste et cruel qui fait de nous des pantins qui tentent d'accéder au bonheur en se mettant sur la pointe des pieds. "Ça serait trop difficile d'aimer une femme et la vérité en même temps" dit Félix. Il est difficile d'aimer ce monde et ce livre en même temps. Moi j'ai adoré ce livre
J'aurais peut-être dû attendre d'être sur mon lit de mort pour lire ce bouquin, pour profiter au mieux de ce qu'il apporte de définitif et de profond sur nos vies minuscules baignant dans l'infini des possibles. J'aurais dû le garder au fond de ma poche comme un bonbon empoisonné réservé pour le moment où il sera le meilleur. Mais je l'ai lu. Avant hier et hier. Et je ne serai plus jamais le même lecteur. Les coups c'est d'abord un ton, un langage qui n'existe plus que dans les films de René Château. On aimerait une version audio lue par Jean Gabin, ça aurait un foutu relief. Puis c'est un roman d'amour, l'histoire entre l'ouvrier Félix (le mal nommé) et Paulette (la secrétaire), un cran au dessus, qui connaît des choses, qui a des références, qui va à l'opéra et dont la famille pète plus haut que le cul qui lui sert pour s'asseoir sur la misère à laquelle elle croit échapper. Au début tout roule, Félix la séduit, lui fait quitter les griffes d'un type atroce (au passage un beau portrait de pervers narcissique avant que l'expression n'existe) et ils entament une route de petits bonheurs, de fêtes foraines, de bords de Seine. Avant que le vernis ne craque, que les mots ne sachent plus assez bien exprimer le malaise et qu'ils doivent se transformer en coups. Félix frappe. Entre eux il y a un monde qui s'est ouvert comme une plaie, mais dans lequel ils vont continuer d'avancer, car dans une plaie on est au chaud, peut-être plus qu'à la surface d'une peau froide comme le monde et ses vacheries. "La solitude, cette porte de la liberté", Félix l'a battue elle aussi, mais les coups ont un revers et la félicité vire au mal-être profond, à l'enlisement. Frapper pour refuser, refuser les faux-semblants, les compromis sociaux et culturels, en fait refuser la réalité, la vérité de ce monde injuste et cruel qui fait de nous des pantins qui tentent d'accéder au bonheur en se mettant sur la pointe des pieds. "Ça serait trop difficile d'aimer une femme et la vérité en même temps" dit Félix. Il est difficile d'aimer ce monde et ce livre en même temps. Moi j'ai adoré ce livre
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