Les cartes de la connaissance
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- Nombre de pages690
- PrésentationBroché
- Poids0.945 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
- ISBN2-84586-488-4
- EAN9782845864887
- Date de parution22/06/2004
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- CompilateurJean-Paul Bord
- CompilateurPierre-Robert Baduel
Résumé
Les sciences humaines et sociales entretiennent avec l'image en général et la carte en particulier des rapports complexes, voire contradictoires ou extrêmes, allant du rejet iconoclaste des uns à l'iconophilie, voire l'iconomanie des autres. Pourquoi pareil spectre de positions à l'intérieur d'une même discipline (ici en géographie) et pareille diversité de pratiques entre disciplines ? Au-delà de la compétence technique nécessaire qui peut expliquer la fréquence et la virtuosité du recours à la cartographie d'une part, au-delà de l'intérêt pédagogique de la visualisation d'un discours abstrait d'autre part, se pose plus fondamentalement la question épistémologique de la valeur heuristique de la carte dans la production du savoir. Après un groupe de contributions introductives définissant des positions théoriques différentes, voire opposées, cet ouvrage développe la réflexion autour de quatre thèmes : 1) Commandes, productions et usages de la carte ; 2) Dénaturaliser les cartes : 1e pouvoir et l'autorité ; 3) Langage graphique et construction du savoir ; 4) Cartographier l'Autre. Il se poursuit par un groupe d'interrogations transversales sur les précurseurs du langage graphique de la cartographie statistique des XVIIIe et XIXe siècles ; sur la valeur rhétorique de 1a carte, les modalités collectives de construction de l'identité et de l'altérité et des politiques publiques territoriales ; à propos des politiques urbaines, sur la force de l'instrument graphique et en même temps sa difficulté, voire son incapacité, à dire la complexité du social. Trois contributions tirent enfin quelques leçons d'ensemble : la première établit une comparaison entre les traditions cartographiques anglo-saxonne et française ; la seconde, sans nier les inconvénients, voire les risques, de l'outil cartographique, insiste sur son apport aux processus de la cognition géographique ; la dernière, interrogeant les travaux de sciences politiques en priorité mais pas exclusivement, pose la question de la redondance de l'image par rapport au texte et surtout du risque d'une cartographie d'assignation, de " portrait du roi ".
Les sciences humaines et sociales entretiennent avec l'image en général et la carte en particulier des rapports complexes, voire contradictoires ou extrêmes, allant du rejet iconoclaste des uns à l'iconophilie, voire l'iconomanie des autres. Pourquoi pareil spectre de positions à l'intérieur d'une même discipline (ici en géographie) et pareille diversité de pratiques entre disciplines ? Au-delà de la compétence technique nécessaire qui peut expliquer la fréquence et la virtuosité du recours à la cartographie d'une part, au-delà de l'intérêt pédagogique de la visualisation d'un discours abstrait d'autre part, se pose plus fondamentalement la question épistémologique de la valeur heuristique de la carte dans la production du savoir. Après un groupe de contributions introductives définissant des positions théoriques différentes, voire opposées, cet ouvrage développe la réflexion autour de quatre thèmes : 1) Commandes, productions et usages de la carte ; 2) Dénaturaliser les cartes : 1e pouvoir et l'autorité ; 3) Langage graphique et construction du savoir ; 4) Cartographier l'Autre. Il se poursuit par un groupe d'interrogations transversales sur les précurseurs du langage graphique de la cartographie statistique des XVIIIe et XIXe siècles ; sur la valeur rhétorique de 1a carte, les modalités collectives de construction de l'identité et de l'altérité et des politiques publiques territoriales ; à propos des politiques urbaines, sur la force de l'instrument graphique et en même temps sa difficulté, voire son incapacité, à dire la complexité du social. Trois contributions tirent enfin quelques leçons d'ensemble : la première établit une comparaison entre les traditions cartographiques anglo-saxonne et française ; la seconde, sans nier les inconvénients, voire les risques, de l'outil cartographique, insiste sur son apport aux processus de la cognition géographique ; la dernière, interrogeant les travaux de sciences politiques en priorité mais pas exclusivement, pose la question de la redondance de l'image par rapport au texte et surtout du risque d'une cartographie d'assignation, de " portrait du roi ".