Le vivant et la rationalité instrumentale

Par : Isabelle Lasvergnas, Thierry Hentsch, Sébastien Mussi, Francine Tardif, Collectif

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions15,1 cm × 22,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-89578-037-4
  • EAN9782895780373
  • Date de parution24/02/2004
  • ÉditeurLiber (Editions)

Résumé

Les progrès les plus récents des sciences du vivant soulèvent des questions largement inexplorées. La banalisation des manipulations de la matière cellulaire et le développement du génie génétique bousculent nombre de repères symboliques. La profonde modification du corps humain et de la filiation humaine qui s'amorce avec les technologies de la reproduction, la perspective des xénogreffes et du clonage de l'embryon, atteindra-t-elle à terme le statut ontologique du sujet ? Ce livre introduit des points de vue en tension avec le nouveau modèle sociorégulateur que tente d'être la bioéthique. On y aborde plusieurs soubassements implicites dans les conceptions de la vie, les représentations du corps humain et de la subjectivité, qui se font jour dans le champ médical et biotechnoscientifique. Dans la confusion sémantique entre vivant et humain, dans l'intertextualité qui s'esquisse entre ces deux termes, on essaie de cerner la qualité que notre temps attribue à l'humain et à la subjectivité, par opposition à l'emprise de la technique sur le corps biologique et au rêve prométhéen de sa possible transparence.
Les progrès les plus récents des sciences du vivant soulèvent des questions largement inexplorées. La banalisation des manipulations de la matière cellulaire et le développement du génie génétique bousculent nombre de repères symboliques. La profonde modification du corps humain et de la filiation humaine qui s'amorce avec les technologies de la reproduction, la perspective des xénogreffes et du clonage de l'embryon, atteindra-t-elle à terme le statut ontologique du sujet ? Ce livre introduit des points de vue en tension avec le nouveau modèle sociorégulateur que tente d'être la bioéthique. On y aborde plusieurs soubassements implicites dans les conceptions de la vie, les représentations du corps humain et de la subjectivité, qui se font jour dans le champ médical et biotechnoscientifique. Dans la confusion sémantique entre vivant et humain, dans l'intertextualité qui s'esquisse entre ces deux termes, on essaie de cerner la qualité que notre temps attribue à l'humain et à la subjectivité, par opposition à l'emprise de la technique sur le corps biologique et au rêve prométhéen de sa possible transparence.