Le savoir pathologique. La psychanalyse entre le texte et le contexte
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- Nombre de pages136
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.232 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-7535-8158-6
- EAN9782753581586
- Date de parution16/09/2021
- CollectionClinique psychanalytique et ps
- ÉditeurPU Rennes
- PréfacierFrançois Sauvagnat
Résumé
Peut-être l'interprétation psychanalytique se rapproche-t-elle de la parrhèsia, - le franc-parler des anciens -, au sens où cette opération comporte, si délicate soit-elle, une brutalité structurale. Il n'est pas possible, dit Jacques-Alain Miller, de psychanalyser des rois ou des barons, car l'interprétation doit nécessairement pouvoir être insolente. Son efficacité en dépend, puisqu'elle opère en subvertissant les codes sociaux qui règlent le comportement civilisé du sujet.
Tel le dire de la parrhesia, l'interprétation qui touche sa cible vient déstabiliser la représentation sociale du sujet, en générant des effets qu'aucun contrat thérapeutique ne saurait fixer à l'avance. Mais si elle dispense le protocole de permission, au sens où la vérité qu'elle détermine n'a pas de garantie externe à son dire, pourquoi s'impose-t-elle en urgence à celui qui l'énonce ? Comment penser cette vérité qui s'énonce dans la parrhèsia comme pur effet du langage, tout en reconnaissant le devoir éthique de son énonciation ? Faudrait-il accepter l'idée qu'un discours puisse s'obliger à la condition qu'il a lui-même créée ?
Tel le dire de la parrhesia, l'interprétation qui touche sa cible vient déstabiliser la représentation sociale du sujet, en générant des effets qu'aucun contrat thérapeutique ne saurait fixer à l'avance. Mais si elle dispense le protocole de permission, au sens où la vérité qu'elle détermine n'a pas de garantie externe à son dire, pourquoi s'impose-t-elle en urgence à celui qui l'énonce ? Comment penser cette vérité qui s'énonce dans la parrhèsia comme pur effet du langage, tout en reconnaissant le devoir éthique de son énonciation ? Faudrait-il accepter l'idée qu'un discours puisse s'obliger à la condition qu'il a lui-même créée ?
Peut-être l'interprétation psychanalytique se rapproche-t-elle de la parrhèsia, - le franc-parler des anciens -, au sens où cette opération comporte, si délicate soit-elle, une brutalité structurale. Il n'est pas possible, dit Jacques-Alain Miller, de psychanalyser des rois ou des barons, car l'interprétation doit nécessairement pouvoir être insolente. Son efficacité en dépend, puisqu'elle opère en subvertissant les codes sociaux qui règlent le comportement civilisé du sujet.
Tel le dire de la parrhesia, l'interprétation qui touche sa cible vient déstabiliser la représentation sociale du sujet, en générant des effets qu'aucun contrat thérapeutique ne saurait fixer à l'avance. Mais si elle dispense le protocole de permission, au sens où la vérité qu'elle détermine n'a pas de garantie externe à son dire, pourquoi s'impose-t-elle en urgence à celui qui l'énonce ? Comment penser cette vérité qui s'énonce dans la parrhèsia comme pur effet du langage, tout en reconnaissant le devoir éthique de son énonciation ? Faudrait-il accepter l'idée qu'un discours puisse s'obliger à la condition qu'il a lui-même créée ?
Tel le dire de la parrhesia, l'interprétation qui touche sa cible vient déstabiliser la représentation sociale du sujet, en générant des effets qu'aucun contrat thérapeutique ne saurait fixer à l'avance. Mais si elle dispense le protocole de permission, au sens où la vérité qu'elle détermine n'a pas de garantie externe à son dire, pourquoi s'impose-t-elle en urgence à celui qui l'énonce ? Comment penser cette vérité qui s'énonce dans la parrhèsia comme pur effet du langage, tout en reconnaissant le devoir éthique de son énonciation ? Faudrait-il accepter l'idée qu'un discours puisse s'obliger à la condition qu'il a lui-même créée ?