Le pillage du patrimoine archéologique. Des razzias coloniales au marché de l'art, un désastre culturel

Par : Didier Fontannaz, Laurent Flutsch

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  • Nombre de pages211
  • PrésentationBroché
  • Poids0.286 kg
  • Dimensions13,3 cm × 23,7 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-8289-1132-4
  • EAN9782828911324
  • Date de parution04/02/2010
  • CollectionDébat public
  • ÉditeurFavre

Résumé

Restes miraculés d'un lointain passé, les vestiges archéologiques sont de précieux témoins de l'histoire humaine. En fouillant un site, l'archéologue moderne mène une enquête. Il cherche à tirer du sol le plus d'informations possible. Comme sur une scène de crime, tous les indices sont essentiels: les objets, les traces infimes, leurs positions dans le sol, l'environnement... Dès lors, un site pillé, c'est une archive détruite, une enquête ruinée, des connaissances perdues. Un trou de mémoire. Le patrimoine archéologique est hélas, depuis toujours, victime de convoitises dévastatrices. De la Grèce antique à Napoléon, le pillage culturel fut de toutes les conquêtes. Et il nourrit encore bien des querelles, comme l'illustre le fameux cas des frises du Parthénon. Aujourd'hui, le pillage et la destruction sont mercantiles. Pour alimenter le commerce des antiquités, les fouilles clandestines se multiplient. Le trafic s'intensifie, le marché et la clientèle s'élargissent. On trouve sur Internet des pièces archéologiques à vil prix. Sur tous les continents, des tombes sont éventrées par milliers, des monuments sont mutilés, des sites dévastés. Parce qu'ils créent la demande, ce sont les acheteurs d'objets archéologiques qui, souvent sans le savoir, provoquent ce fléau. Un désastre culturel ? Oui, car les pièces en vente sur le marché, comme celles volées par les conquérants de jadis, ne sont que le triste butin d'un pillage destructeur de mémoire.
Restes miraculés d'un lointain passé, les vestiges archéologiques sont de précieux témoins de l'histoire humaine. En fouillant un site, l'archéologue moderne mène une enquête. Il cherche à tirer du sol le plus d'informations possible. Comme sur une scène de crime, tous les indices sont essentiels: les objets, les traces infimes, leurs positions dans le sol, l'environnement... Dès lors, un site pillé, c'est une archive détruite, une enquête ruinée, des connaissances perdues. Un trou de mémoire. Le patrimoine archéologique est hélas, depuis toujours, victime de convoitises dévastatrices. De la Grèce antique à Napoléon, le pillage culturel fut de toutes les conquêtes. Et il nourrit encore bien des querelles, comme l'illustre le fameux cas des frises du Parthénon. Aujourd'hui, le pillage et la destruction sont mercantiles. Pour alimenter le commerce des antiquités, les fouilles clandestines se multiplient. Le trafic s'intensifie, le marché et la clientèle s'élargissent. On trouve sur Internet des pièces archéologiques à vil prix. Sur tous les continents, des tombes sont éventrées par milliers, des monuments sont mutilés, des sites dévastés. Parce qu'ils créent la demande, ce sont les acheteurs d'objets archéologiques qui, souvent sans le savoir, provoquent ce fléau. Un désastre culturel ? Oui, car les pièces en vente sur le marché, comme celles volées par les conquérants de jadis, ne sont que le triste butin d'un pillage destructeur de mémoire.